Muriel Cayet

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Les outils

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L'atelier

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Expositions 2010

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Expositions permanentes
24 octobre 2009 : Manoir des Forges – Pont-Evêque (38) changement de collection. Rétrospective des dix dernières années
24 octobre 2009 : La Bicyclette Fleurie- Villemoirieu – Crémieu (38) – nouvelle collection présentée
Décembre 2009 à avril 2010 : Domaine du Ranquet **** (30)

Décembre 2009 à avril 2010 : Caves de St Désirat – 07 Champagne
Décembre 2009 à avril 2010 : Hôtel Le Maxime ***– 89 Auxerre
Décembre 2009 à avril 2010 : Fast Hôtel de St Amand Montrond

et en permanence à

Galerie Art et Miss, Paris 3e

L'Alliance Française de Faro- Portugal
Artists Haven Gallery de Fort Lauderdale (Floride USA)
Le Moulin Anglais à Issoudun (36)
Institut Nathaël Issoudun(36)
Atelier de Frédérique Azaïs à Vendargues (34)
Fast Hôtel de Montierchaume (36)
Galerie URBAN, Bld du Montparnasse, PARIS
Galerie des Cigales à Ramatuelle
Espace Art Gallery de Bruxelles (Belgique)
Musée-Expo de Brux (86)






2010


Janvier 2010 : Office de Tourisme de Déols(36) en compagnie des Messagers de l’Art
Janvier 2010 : Office de Tourisme de Sens et du Sénonais


1er février au 1er mars : Espace Culturel Leclerc de Vendôme (41)
2 février au 2 mars 2010 : Restaurant Le Flamboyant à Riom (63)
A partir du 2 février - Exposition permanente à l’Hôtel de la Sapinière*** à Brioude (43)
Du Samedi 6 février 2010 au samedi 10 avril 2010 : Dormy House*** Etretat (14)

Du 12 février au 26 mars 2010: Restaurant Le Bien Aller à Aubigny sur Nère (18)


A compter du 4 mars : présentation d’une nouvelle collection à La Galerie Eric CHESNAIS d’Alençon (61)


A compter du 12 mars : présentation d’une nouvelle collection à la Galerie Art et Culture de St- Marcel (36)


Du 4 mars et pour la saison :Restaurant l’Ermitage à Saulges (53)


Du 2 au 28 mars 2010: Nos Cousins Français, La Maison des arts et de la culture de L’Ancienne-Lorette, 1268 rue Saint-Paul, L’Ancienne-Lorette (Québec-Canada), vernissage: le 5 mars 2010 à 17h


Du 23 au 28 mars 2010: La Grande Exposition Internationale d’ArtZoom, L’espace contemporain galerie d’art, 313 rue Saint-Jean, Québec (Québec-Canada), vernissage: le 23 mars 2010 à 17h - présidente d’honneur


Du 24 mars au 28 mars 2010 : 3e salon européen d’arts plastiques au Beffroi de Brugge (Belgique)

Mars- Avril 2010 : Exposition au Crédit Mutuel d’Issoudun (36) en compagnie des Messagers de l’Art

du 29 mars 2010 à 15h au 28 juin : Novotel Thalassa de Dinard (35)

31 mars et 1er avril 2010 : Salon Made in France 2010 – Bourse de Commerce Paris.

1er avril au 28 avril 2010 : Galerie Naudange Chartres (28)

Avril 2010 : Restaurant La Prose de Bourges (18)

3 avril au 25 avril 2010: Exposition au Musée-Expo de Brux (86)

10 au 18 avril 2010 : Invitée d’honneur du Salon de la Roche Posay (86)

13 avril au 13 juin 2010: Odalisk - Argenton sur Creuse (36)

15 avril au 5 mai 2010 : Office de Tourisme de la Communauté des Communes De la Puisaye Fargeaulaise à Saint-Fargeau (89)

21 avril au 3 mai 2010: Salon de Printemps ARTEC à Romorantin (41) – Invitée d’honneur

28 avril au 28 mai 2010 : Hôtel des Nations à Vichy (03)

3 au 22 mai 2010 : Office de Tourisme de Cahors (47)

16 mai et pour toute la saison : Château La Grand Cour 18350 Mornay-Berry

A compter du 12 mai et pour toute la saison: Hôtel-Restaurant Le Clos Fleuri à Maringues (63)

22 mai au 5 septembre 2010 : Les Estivales de Morestel (38) Invitée d’honneur

A compter du 27 mai: Club House du Golf de Germigny - Saint-Hilaire de Gondilly (18)

Juin 2010 : Beaujeu (69)( Les Sources du Beaujolais)

1er au 13 Juin 2010 avec la galerie Art'et Miss, une exposition « Hors les murs » à Toulouse à la Galerie de l'Echarpe

5 au 13 juin 2010 : Galerie BIJ KREPEL à KLARENBEEK (Pays-Bas)

19 juin au 4 juillet 2010 : Exposition collective avec les Messagers de l’Art au Château de Varye à St-Doulchard (18) ; vernissage le samedi 19 juin à 11h en présence des artistes.

26 et 27 juin 2010 – vernissage le vendredi 25 juin à 18h – Exposition « 2010 : 10 ans » ; une centaine de toiles de ces dix dernières années seront présentées au Château de Villemenard à Saint-Germain du Puy le temps d’un week-end.

Juillet 2010 : Casino de Bourbon l’Archambault (03)

Juillet et Août 2010: en compagnie des Messagers de l'Art: Médiathèque de Vatan (36)

juillet 2010 :Office de Tourisme de Valençay (36)

Juillet- Août 2010: avec les Messagers de l'Art - Galerie de St-Yirieix (87)

1 au 31 août : Tour de Vesvres à Neuvy deux Clochers (18)

1 au 14 août 2010 : Maison Communale – Ancienne Eglise St-Laurent – Saint-Guilhem-le-Désert (34)

7 au 22/08 : Salon International d’Art contemporain de Chouzy Blois (41)

01/09 au 01/11/2010 : Médiathèque de Maron (36)

Août 2010 : Office de Tourisme du Mans

Du 8 au 19 septembre 2010: Collages, L’espace contemporain galerie d’art, 313 rue Saint-Jean, Québec (Québec-Canada), vernissage: le 10 septembre 2010 à 18h

Du 9 Octobre 2010 au 8 Janvier 2011. Dormy House Etretat (14)


Novembre et décembre 2010 : Librairie Au fil des mots de Gien (45)


3 novembre au dimanche 21 novembre 2010 : Exposition personnelle Maison des Arts de Montbazon (37)

Du 24 novembre au 5 décembre 2010: Abstraction et gestuelles, L’espace contemporain galerie d’art, 313 rue Saint-Jean, Québec (Québec-Canada), vernissage: le 26 novembre 2010 à 18h





2011

8 au 26 mars 2011: Hôtel de Ville de Châteauroux (36) en compagnie de Philippe Abril et Jean-Marc Zabouri


19 avril au 8 mai 2011 : Maison de Mandrin à Brioude (43)

Mai 2011 - Mehun sur Yèvre (18)- Office de Tourisme

2012

02.01 au 28.02.2012 : Salon ARTEC Paris St Martin, Espace St Martin.

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CV Express

Ajouté le 17 nov. 2003

Muriel Cayet est née en 1961 à Ivry-sur-Seine. Art-thérapeute et artiste multidisciplinaire elle est passée maître dans l’accompagnement
à la création. Elle est présente dans de nombreuses collections privées dans au moins 15 pays en Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, en
Australie,en Asie.
L’ artiste cherche sans cesse à pimenter cette seconde où le regard se pose… Son envie: montrer la vie, restituer le vivant, le bonheur
d’être en vie. Sa quête: une peinture tout simplement ... vivante ! En dehors des barrières - abstraction, figuration, à l’écart des modes, une
peinture de tous les temps. Une peinture intemporelle. Un univers spécifique entre deux, entre le rêve et la réalité...
Pourquoi sommes-nous des artistes ? Il se peut que jamais nous ne le sachions vraiment ! Alors déployons notre énergie à poursuivre le
chemin, de ceux, qui, il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, ont commencé à tracer des signes sur les parois, sans savoir pourquoi,
mais avec envie et générosité. Peut-être aussi amusement, et contentement. Nous n’inventerons sans doute rien; à tout le moins avons-nous
le devoir que cela ne s’arrête pas ! Et amusons-nous, avec sérieux, à le faire !


Muriel Cayet was born in 1961 near Paris. A mediator and writer for fifteen years, but also literary adviser and training facilitator, this art-therapist
has specialized in the story of life. Story of life as a tool of change of one’s relation to the other, of one’s vision of self, but also as a tool
of personal development. Colorist painter artist, today she lives in Mareuil sur Arnon (Cher region [Department of Cher] in France). One could
describe the artist as a “travel companion” because art-therapy is an act of accompanying creation. “To paint is to create oneself,” she said in
an interview speaking of the act of painting, of creating. The absence of premeditation in one’s creative act allows one to think that there is a
vital need behind it. Not only as regards painting but also for writing.
Muriel Cayet, impassioned by creation and by life, is also a great philosopher. Furthermore, she admits to being filled with wonder at a mere
nothing. She transforms everything into action, emotion, impulse, life’s energy. In 2009, she was named “Consulting Academician” to the
International Academy of Fine Arts of Quebec. She has been recognized as an art expert by her peers.


Atelier d’art et d’art-thérapie de Muriel Cayet - Ateliers d’expression - Coaching artistique - Organisation d’expositions
Accompagnement au récit de vie et à l’écriture littéraire et créative

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Démarche et cheminement

Ajouté le 17 nov. 2003

Ma démarche…



Il est évident que l’on ne peut considérer l’art comme un concept statique, un état figé. Art et évolution vont, à mon sens, de pair. Il en est de même pour l’art visuel qui évolue sans cesse et qui permet à toutes les formes artistiques d’évoluer elles –aussi. Plus pragmatiquement, le fait de pouvoir exposer virtuellement ses toiles sur le Net permet de gagner du temps, de montrer son travail au monde entier en quelques secondes et les retours multiples prouvent que les visiteurs sont nombreux et cela permet à l’art de se propager plus rapidement encore et d’envahir positivement la plupart des foyers au moins occidentaux. Bien entendu, nous devons rester vigilants face à l’image et à ces éventuelles manipulations, sur le plan sociologique entre autres. Mais avouons tout de même aussi que bon nombre de nos visiteurs virtuels se trouvant face à nos toiles lors d’expositions « réelles » ou « physiques » disent : cela n’a rien à voir avec l’image, c’est beaucoup mieux en « vrai » ! Et tant mieux que cela soit mieux en vrai, la surprise est bonne, mais il n’empêche que nos visiteurs virtuels auront été invités à cette exposition physique via leur ressenti à la vue de l’image …
Jusqu’où irons-nous et quels seront les impacts du progrès technologique sur le regard des amateurs d’art ?... Bien grande question, à laquelle évidemment, je ne me risquerais pas de répondre… A nous artistes, de demeurer lucides, vigilants mais néanmoins ouverts à toutes les innovations légitimes, et de privilégier toujours, mais plus encore pour soi, pour le plaisir très personnel que cela procure de manipuler de tels outils, la plume et l’encre ou la toile et le pinceau…







Ma démarche artistique :

Je vais devoir ici envisager deux états qui en fait n’en font qu’un : celui d’artiste et celui d’art-thérapeute ou artiste accompagnant la création, ou comme encore artiste compagnon de voyage ( termes choisis et bien choisis par MC Joulia, Artiste-peintre, compagnon de voyage à l’hôpital psychiatrique de Bourges). En atelier, nous sommes tous des co-créateurs et nous devons apprendre à créer en compagnie, et parfois à être seuls en compagnie, ou encore à accompagner dans la création en se mettant soi en retrait ! J’aime ce rôle de troisième regard, d’œil étranger mais néanmoins ami qui se pose sur les toiles ou les écrits de ceux que j’accompagne : je suis comme le guide de haute montagne, j’assure la voie, et ensuite… je me mets en retrait pour ne jamais gêner l’autre dans l’expression.

Etre seul… en compagnie !

Quand j’écris – pour moi- ou quand je peins, je suis seule le plus souvent, mais jamais je ne me sens quelqu’un de particulier, en dehors de la réalité et des préoccupations du quotidien. Mais je me sens incontestablement plus riche, plus forte aussi, parce que je dispose de ce plus qui me permet de rejeter tous les miasmes de ce quotidien, de les rejeter en les magnifiant par la création artistique. Les artistes sont peut-être des gens à part en ce sens qu’ils sont des éponges et qu’ils absorbent tout : le Bon, le Bien, le Beau, sans doute, mais aussi tout le reste et jusqu’à l’engorgement. Heureusement, l’expression est là pour permettre d’évacuer, de dire, de rejeter…dans l’urgence ou dans la réflexion, et de sublimer – concept primordial mais bien compliqué que celui de la sublimation…- les pulsions, mais aussi les peurs, les doutes, les traumatismes – autre concept primordial que celui de la résilience …

Créer…


Dans l’acte créatif « pur » il n’y a souvent aucune préméditation, mais une sorte d’instinct, d’obligation vitale fulgurante qui pousse l’artiste peintre à ses pinceaux et à sa toile blanche, et l’auteur la plume et la feuille, blanche elle aussi. « Peindre s’est se créer soi-même ».
Picasso disait aussi : « si l’on sait exactement ce qu’on va peindre, alors à quoi bon le peindre ».



Ce constat m’oblige à m’arrêter un instant sur l’absence de préméditation et sur le besoin vital de créer, et comme je parle de ce que je connais, d’écrire par exemple.

Je ne puis qu’adhérer et confirmer que je ressens moi aussi en commençant une histoire une sorte de vide magnifique, un chemin à tracer, des vies à enfanter, des articulations à huiler, un vaste programme dont je sais que je sortirai grandie, changée, enrichie, mais que je démarre en ignorant absolument où je vais véritablement. Je dispose de pistes, de clés, d’un fil conducteur, certes, mais je ne connais pas les aboutissants de ces postulats. Parfois une histoire peut naître d’un mot ou d’une image, d’une sensation, d’une odeur, elle naît mais on sait intrinsèquement, presque viscéralement qu’elle était en nous, prête à mûrir, qu’il suffisait d’un élément extérieur anodin le plus souvent, pour que tout s’enchaîne. Absence de préméditation certes, besoin immédiat à satisfaire comme dans l’urgence d’un besoin vital, encore, mais aussi une notion plus vague qui n’est pas uniquement celle de précaution évoquée dans le manuel, mais je dirais de prédestination.
Comme si tout ne demandait qu’à se mettre en œuvre, naturellement, mais d’une manière obligée. Comme si aussi, nous nous fixiions un but, celui de donner absolument un sens à chaque œuvre, qu’elle soit littéraire ou picturale pour ce qui me concerne et qui a chaque fois, rend la vie plus riche, plus pleine, plus ronde, plus consciente et plus aboutie.

Tous ces qualificatifs me poussent à ne jamais cesser de créer, pour accomplir, pour aboutir, pour avancer, creuser encore et travailler, sur soi, acquérir des connaissances, mais aussi marquer de son empreinte son temps, graver les mots et les couleurs, pour transmettre quelque chose, l’essence de soi, pour que ce passage sur terre serve à quelque chose, pour qu’une part de soi demeure après la mort. Certes la maternité permet aussi de ressentir cette possible survivance, cette poussière d’éternité, c’est pour certaines et certains, l’une des plus belles œuvres qu’une femme puisse créer !
On naît souvent au monde et à une certaine forme de connaissance de soi en mettant au monde un enfant et ce processus naturel, mais magique, se retrouve dans la création d’une œuvre artistique.
Nature et magie se mêlent pour tenter d’atteindre une certaine forme d’éternité. Créer ou recréer le réel, quand on a conscience de sa magie, devient un besoin vital, presque aussi irraisonné que peut l’être le désir d’enfant, ce si inexplicable sentiment qui naît au fond de soi.
Je suis femme, mère, auteur, coloriste et art-thérapeute, je cherche aussi, je trouve parfois, je n’ai aucune autre certitude que celle de vouloir toujours avancer, pour que ce passage, cette vie, serve à quelque chose, que j’aie l’absolue conscience de vivre chaque instant, que je ne passe pas à côté de cette magie.
La création quelle qu’elle soit, permet de donner un sens à sa vie et je dirai plus encore, un sens à la mort… qui n’a de sens que si elle ne représente pas une fin absolue, mais une cessation d’existence, le souvenir, la mémoire, les œuvres demeurant.

Absence de préméditation, besoin vital, énergie intrinsèque et viscérale, volonté consciente ou non de marquer son temps, de transmettre : c’est ainsi que je ressens, que je comprends la création artistique.

Il me revient en mémoire à ce stade précis de cette analyse, le très intéressant livre de Viktor E. Frankl ( psychiatre, docteur en médecine, philosophe, né en 1905 en Autriche et longtemps prisonnier des camps de concentration) Découvrir un sens à sa vie … avec la logothérapie qui aime à citer Nietzsche : « Celui qui a un « pourquoi » qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n’importe quel « comment ».

Et ne pourrions-nous pas aller plus loin en considérant que chacun a un pourquoi, que chez tout individu, même en situation de difficultés, de souffrance, de rejet, de désastre personnel, persiste des zones sensibles, actives, primordiales capables d’entrer dans une dynamique de vie, de résistance et dans le domaine qui nous occupe, de création, de succès par la création, de reconquête de l’estime de soi par l’expression artistique.
De la toile blanche à l’œuvre réalisée, les pensées les plus profondes, les nœuds et les blocages, les désirs prennent forme, remontent à une forme de mémoire vive qui s’exprime par le pinceau, ou les notes, ou l’écriture ou encore les mouvements du corps, mais transformés, sublimés ou encore éloignés.
Lutter contre le vide existentiel, donner un sens à sa vie en ayant conscience de sa responsabilité, être conscient du caractère limité de la vie et irrévocable de ce que nous faisons de notre vie et de nous-mêmes ; il semblerait que les artistes, poussés par cet irrépressible besoin de créer toujours, soient plus « riches » mais aussi plus à l’abri de ce vide existentiel.
L’accomplissement d’une œuvre est vital pour l’artiste, certes, mais en donnant un sens à sa vie, il s’éloigne aussi du vide existentiel, ce qui n’exclut pas l’angoisse de la création, de la difficulté de créer… mais c’est autre chose !
Et les artistes gravent ce passé, le martèlent ou l’offrent non pas seulement pour atteindre l’éternité, mais pour donner un sens à ce passage éphémère et aléatoire qu’est la vie.
Je retiendrai pour ma part cette phrase de Flaubert, que je fais non seulement mienne sans réserve, mais qui se rapproche étrangement de notre sujet de réflexion :


« L’art n’est grand que parce qu’il grandit. » (Correspondance à Louise Colet 1847).


La vocation…


Mon illustre voisine, George Sand a dit : « Je n’ai jamais voulu être autre chose qu’un artiste » et je reprendrai volontiers ces termes ! Je crois que jamais je n’ai voulu être autre chose qu’une artiste et même si j’ai fait des études dites classiques de Droit et à l’Ecole du Louvre pour devenir commissaire-priseur – ce que je ne suis pas devenu pour des raisons d’achat de charges etc…- et que j’ai passé des années à travailler comme médiatrice, je savais que je désirais créer et accompagner des personnes dans le processus de création . Je le savais depuis l’âge de 15 ans. C’est après sept années d’études dans divers instituts que je suis devenue art-thérapeute en appréhendant pendant des années le processus de création, en me colletant avec les outils que sont l’écriture, le récit de vie plus particulièrement et bien entendu avec la toile et les couleurs !

J’étais artiste, mais je le suis surtout devenue. C’est un chemin qui se vit au jour le jour, c’est une quête, c’est un questionnement perpétuel que l’état de créateur. Je n’ai jamais pris la décision de devenir artiste : elle s’est imposée à moi, au fil du temps, au fil des études, au fil du travail personnel, des réflexions…

Et ce n’est pas un but en soi, un état figé, une position dominante, une situation stable ! Loin s’en faut : c’est un travail de chaque seconde, une remise en question permanente, une volonté affirmée aussi de ne jamais camper sur ses positions mais de chercher, creuser, approfondir, avancer, en un mot : travailler !

Mon père est peintre, mes deux grands-pères l’étaient aussi, ma mère travaillait dans le domaine de l’art avec des commissaires-priseurs ; aussi jamais ne sont-ils venus gêner la création chez moi, bien au contraire. Ils l’ont toujours encouragée ! A quatre ans, j’ai créé mes premières toiles abstraites et mon grand- père paternel me faisait composer des dégradés et des dégradés de couleurs ; des pages de dégradés ! Aujourd’hui à chaque coup de pinceau, je le remercie !!!


Comme je le disais précédemment, je n’ai jamais cessé de peindre, d’écrire, de créer toutes sortes d’objets, de modeler, de faire de la photo aussi et ce depuis l’âge de 4 ans. Je crois n’avoir jamais connu un seul moment d’ennui véritable – je ne parle pas ici de l’ennui recherché, voulu, souhaité que j’appelle plus volontiers contemplation, et mes parents ont souvent dit que précisément, je n’avais jamais dit : « Je m’ennuie ». Ce fut comme une sorte d’évidence pour moi ; vivre, créer, respirer, apprendre, créer, travailler, créer…



Apprendre…

Je parlais plus haut de chemin, de parcours, de route et pas forcément toute tracée. Je crois qu’on avance dans la création, on cherche, on trouve aussi et surtout on a de belles surprises et sans cette découverte de soi, cette rencontre avec soi, je ne crois pas qu’on continuerait de créer. Créer c’est aussi se dire à soi qui on est… et ce qui vaut pour l’un, autrement dit pour moi, ne vaut pas forcément pour d’autres artistes…

Les bons souvenirs d’exposition…

Sans hésiter : la rencontre avec les enfants, les tout-petits – de 2 ans à 5 ans- qui ont posé de bonnes questions ! C’est fou ce que les enfants comprennent qu’on doit ressentir, qu’on doit s’émerveiller avant de chercher à comprendre… comprendre quoi d’ailleurs ? Un voyage intérieur, un lâcher-prise ; cela ne se comprend pas, cela se vit, intérieurement et les enfants savent parfaitement le faire !
Des souvenirs malheureux ? Non, je ne vois pas ! mais je suis comme les enfants, je m’émerveille de tout, et je transforme tout en actions, en émotions positives, en influx, en énergie de vie. Alors non, je ne vois pas !

L’avenir…
Evidemment la possibilité de créer et de montrer son travail sans être entravé par des soucis d’ordre mercantile ; mais c’est sans doute beaucoup demander et les mécènes ne sont pas légion… !!!
En tout état de cause, permettre aux artistes de bénéficier de moyens concrets d’exposer leur travail sans avoir à payer des sommes folles, de se mobiliser les uns les autres afin de pouvoir louer des espaces à des prix compétitifs. Créer dans son coin est une chose, même une bonne chose, mais à un moment ou à un autre, on a envie et besoin de s’exposer, d’ouvrir sa production au plus grand nombre, de dire aux autres aussi, après l’avoir appris de soi dans la création, oui de dire aussi aux autres : voilà qui je suis ! C’est moi ! Alors un rêve serait de permettre aux artistes professionnels de voir organisée pour eux, une exposition dans un bel espace, ne serait-ce qu’une exposition par an. Une exposition gratuite, financée par les institutions, les collectivités territoriales, le mécénat, les Pouvoirs Publics, que sais-je…

La reconnaissance, la gloire, la notoriété : je n’en parle même pas. Je parle simplement de la possibilité de créer, d’exposer, de dire, de faire avancer une certaine forme de réflexion, de faire rêver les uns et les autres, de permettre le voyage intérieur, et pourquoi pas l’éblouissement, l’émerveillement.

Oui, le plus beau des rêves serait de bannir le désenchantement et de permettre l’émerveillement : donnons aux artistes cette possibilité ! Ils ont un rôle social à jouer ; ne le nions pas, bien au contraire !

Travailler ! Lire, apprendre, regarder, vivre, sentir, écouter, écrire, ouvrir toutes les vannes, et lacher-prise et s’offrir au monde… et plonger, y aller, sans résistance, laisser faire, et dire, dire vraiment Comme je le disais plus haut, l’artiste crée seul, le plus souvent, mais il n’en demeure pas moins un être social, qui a besoin de se sentir épaulé, de se sentir compris voire aimé par d’autres artistes qui comme lui, connaissent les doutes, les questionnements, les affres parfois de la création. Il doit pouvoir sans cesse être seul en compagnie. Nous savons, nous artistes, que d’autres sont là et travaillent pour nous mais surtout avec nous. Et nous avons besoin de ces échanges, de nous dire aussi, les uns aux autres, qui nous sommes ! Pour avancer toujours et encore, et je le répète, on avance sans doute beaucoup plus vite en étant accompagné, avec le regard extérieur, cette troisième oreille, avec l’Autre, bienveillant et attentif, voire critique, mais lucide, et ami.

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Son travail vu par...

Ajouté le 17 nov. 2003

Discours du vernissage du 7 avril 2007


par Gérard Alexeef directeur de la galerie Art et Culture à Saint-Marcel

Muriel Cayet, dire comme certains qu'elle est multidisciplinaire tant elle s'est professionnalisée dans diverses techniques d'expression telles la littérature, la peinture, la pédagogie ou encore l'art-thérapie, cela relève d'un esprit à tiroirs qui n'est pas dans la réalité de son cheminement mental.

Il est vrai que cela m'implique dans une analyse qui m'est propre, mais que j'espère, elle le dira, au plus près de la gestion du monde qui est le sien.

Peindre n’est-il pas écrire, écrire avec un graphisme approprié à une expression exploitée par les grands coloristes qui permet d’apporter un complémentarisme à l’écrit conventionnel permettant un autre imaginaire.
Ou bien écrire, c’est offrir à la peinture des axes de lecture autrement exprimés, offrant ainsi dans la lecture d’une toile, des sensibilités auxquelles notre propre culture ne nous permet pas d’accéder.
Et puis enseigner ou peut-être guider dans la plage de l’écoute et de la compréhension de l’auditeur afin qu’il puisse puiser dans les directions diverses son propre espace et la cohérence d’une expression qui devient artistiquement son identité.
N’est-ce pas dialoguer, n’est-ce pas s’exprimer dans la même langue, parler dans des idiomes entendus.
Muriel Cayet n’est pas à travers mes réflexions, cette intellectuelle universitaire, qu’elle est malgré tout, mais une artiste cérébrale, une artiste dans la définition la plus exacte du terme.
Elle fait partie d’un monde qui est pour la plupart d’entre nous ou inaccessible, ou qui peut paraître déroutant, tant les repères d’intégration à nos sociétés nous ont forgé un esprit parfois trop rationnel, occultant les composants mêmes et les valeurs qui jusqu’à l’autocensure, nous font croire que l’art est métrique, construit, défini et à sa place quand en fait, c’est dans l’art que se construit notre esprit et ici dans les peintures que je ressens instinctives. Cela, je l’ai lu dans les œuvres de Muriel, mais ce monde instinctif dans lequel j’ai cru la trouver, est-ce bien l’espace dans lequel elle vibre ?

Enfin, s’il m’a été permis de me fourvoyer, elle a su me captiver, elle a su me permettre de me regarder, de m’écouter. Eh oui, l’art-thérapie, la peinture, la littérature, chez elle sont viscérales, vraies, uniques et appauvrissent tous les superlatifs qui risqueraient d’imposer des comparatifs inappropriés et des plus inadaptés dans la traduction de sa peinture et de son mental qui déchire le voile que la culture du visuel commun nous impose.
Pour moi, sa peinture se regarde l’esprit ouvert, le regard avivé et puis les yeux fermés.
Merci Muriel de m’avoir tant apporté, tant donné et je te prie de croire que si aujourd’hui j’ai grandi, cela laissera une trace indélébile dans le long chemin de la définition de mon Moi.

Muriel, au nom de tous, merci encore pour ton être et de si bien le dire.






u Article Artzoom

Muriel Cayet, artiste multidisciplinaire et art thérapeute utilise l’art comme moyen d’expression mais aussi afin de développer une certaine ouverture chez les gens qui ont un problème de communication, tels que les autistes. Auteur d’une quinzaine de livres, notamment des nouvelles, romans et biographies, elle a publié bon nombre d’œuvres chez qu’on peut visiter sur Internet. Dans son entrevue avec Art Zoom on y découvre une femme aux multiples talents, humaine et attachante. On pourrait qualifier Muriel Cayet de « compagne de voyage » car l’art thérapie est un geste d’accompagnement à la création. « Peindre, c’est se créer soi-même », dit-elle dans l’entrevue qu’elle a accordé à Art Zoom en parlant de l’acte de peindre ; de créer. L’absence de préméditation dans son acte créatif laisse à penser qu’il y a un besoin vital derrière cela. Pas seulement en ce qui concerne la peinture mais aussi pour l’écriture. C’est un besoin immédiat à satisfaire. C’est en effet de cette manière que l’artiste perçoit son acte de foi à travers l’art.

Lorsqu’elle parle de l’art, elle nous dit ceci « de la toile blanche, à l’œuvre réalisée, les pensées les plus profondes, les nœuds et les blocages, les désirs prennent forme, remontent à une forme de mémoire vive qui s’exprime par le pinceau, ou les notes, ou l’écriture ou encore les mouvements du corps, mais transformés, sublimés ou encore éloignés ».

Elle nous renvoie à la connaissance de soi, de nos limites, de nos défauts, de la structure même de notre intérieur plus ou moins marqués par la vie que nous véhiculons à travers l’expérience des âges et à travers l’art, qu’il soit peint ou écrit ! « La création quelle qu’elle soit permet de donner un sens à la vie et (…) un sens à la mort... qui n’a de sens que si elle ne représente pas une fin absolue, mais une cessation d’existence, le souvenir, la mémoire, les œuvres demeurant ».

Muriel Cayet passionnée par la création et par la vie est aussi une grande philosophe. Elle avoue d’ailleurs s’émerveiller d’un rien. Elle transforme tout en actions, en émotions, en influx, en énergie de vie…
HeleneCaroline Fournier (Art Zoom)

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Expos Collective (Listing)

Ajouté le 17 nov. 2003

Exposition du 3 au 14 avril 2004, CIAC Espace France-Art, Pertuis (84)


Exposition aux Greniers de l’Art aux Greniers à Sel ( Honfleur- 14) les 10, 11, 12, avril 2004.

Espace Artmondial, 10 Bis rue Armand de Pontmartin AVIGNON (84) du 21 avril au 27 novembre 2004

Chapelle des Bordes (36) : Exposition solo du 7 au 16 mai 2004


Exposition Espace Jean Tessier Rue Principale Vendargues (34) du 17 au 22 juin 2004

Art Méditerranée, CIAC, 84 Pertuis : du 3 au 15 juillet 04

Exposition en galerie participative du 5 juillet au 5 septembre 2004 à l’Atelier, 21 quai Saint-Pierre, 06400 Cannes

Exposition au Canada, Halifax, Nouvelle-Ecosse, Galerie Indexart, dans le cadre du Congrès Mondial des Acadiens en juillet et août 2004

Exposition collective, Eglise de Saint-Georges sur Arnon (36) du 10 au 14 juillet 2004

Exposition collective : Palais des Congrès de Saint-Jean de Monts du 17 au 29 juillet 2004

Exposition collective au Lavoir de Diou (36) du 2 août au 31 août 2004

Exposition collective à la Galerie Voghera de Manosque du 2 août au 31 août 2004

Concours « Les Maîtres Paysagistes » CIAC, Pertuis ( 84) du 7 au 18 août 2004

Maison de Reuilly, Face Office du Tourisme, du 15 août au 15 septembre 2004


6ème Grand Prix International du Luberon, CIAC, 84 Pertuis, du 11 au 22 septembre 2004

Exposition collective à la 80ème Foire Internationale d’Offenburg et Foire Internationale des Arts du 25 septembre au 3 octobre 2004

Exposition personnelle à la Galerie Espace Saint Martin à Cognac, du 1er octobre au 31 octobre 2004

Salon d’automne 2004 Vierzon (18) du 2 octobre au 24 octobre 2004

Cimaises d’automne, Espace Hubert Armingue, Vendargues (34) du 9 au 16 octobre 2004

Automnales du village des Bordes (36) : 31 octobre 2004

Galerie Art et Miss Paris XI tout le mois de Novembre 04

Galerie Art en liberté à Bandol, du 04.12.04 au 17.12.04

Espace CINKO, 12/18 Passage Choiseul, 75002 PARIS du 05.12.04 au 05.01.05


Programmation 2005


Année 2005 Exposition permanente au Québec Galerie Arc-en-Ciel , 2500 Bourgogne, Chambly , Québec, Canada
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Du 1er janvier au 31 janvier 2005:
Galerie L'oeil du jour, boulevard Pereire, 75017 Paris
29 et 30 janvier 2005 : Exposition dans le cadre de l’inauguration de la MELI deuxième génération à ISSOUDUN (36) à l’Atelier d’Arts Plastiques.

Du 31 janvier au 19 février 2005 ( vernissage le 4 février)
Exposition personnelle, médiathèque de Seysses (31)
Du 9 au 19 février 2005 : Exposition collective : SIAPPE, Palais des Congrès Perpignan (66)
Du 27 février au 6 mars 2005 :Exposition collective, ARTEMPO, Espace Paul Eluard, CUGNAUX (31)
Du 1 er mars au 26 mars 2005 ( vernissage le 11 mars) : Exposition collective à la galerie World Fine Art 511 West 25th Sreet, 8th Floor New-York
Du 21 mars au 17 avril 2005 : Exposition collective, Espace CINKO, Passage Choiseul, 75002 Paris

Du 26 mars au 5 mai 2005:Exposition collective “Créations en Berry” Office de Tourisme de Reuilly (36)
Du 1er au 8 avril 2005 :Salon de Montberon, Salle des fêtes de Montberon (31)

Du 1er avril au 30 avril 2005: Exposition collective " L'art au féminin" Galerie Art et Miss Paris 3

Du 2 avril au 29 avril 2005: Exposition personnelle à la Galerie " Art et culture" de Saint-Marcel (36)
les 29 et 30 avril 2005 : Exposition collective au profit de l'association caritative ELANS Salle Alexandre Faidherbe Rue Marthe Nollet 59250 Halluin
1er mai 2005 :Sainte-Lizaigne : ( dans le cadre de la fête des plantes)
Du 11 au 15 mai 2005 :Salon " MOUVEMENTS" de Maurecourt Espace Gérard Blondeau 6 rue de la Gare 78780 Maurecourt
Du 15 au 22 mai 2005 :Galerie FAUDEMER- 58 rue des Trois Frères – PARIS Montmartre Exposition collective de 12 artistes de l'association Présence des Arts de Vendargues
Du 8 mai au 23 juin 2005 :Exposition personnelle à l’Office du Tourisme de Reuilly (36)
Juin 2005 :Exposition collective « Neoria Center » Chania, Crete, Grèce
Du 1er juillet au 31 juillet 2005 :Exposition collective Galerie Art et Miss, 78 rue Vieille du Temple, Paris 3
Du 5 au 23 septembre : Médiathèque du Lherm (31)
Du 14 octobre au 26 octobre :Galerie Kleiner Prinz, Rheinstrasse 191, Baden Baden Allemagne
Du 16 octobre au 30 novembre 2005 :Exposition Espace Saint-Martin, Cognac (16)
Du 21 novembre au 23 décembre : Exposition Personnelle " Les couleurs de l'émotion" Centre culturel de Portet sur Garonne (31)



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Muriel Cayet - auteur et nouvelliste - Muriel Lozac'h

Ajouté le 17 nov. 2003

L'enfant absolu, Muriel LOZAC'H, Lacour olle, 1999
Dans la tourmente désopilante, Muriel LOZAC'H, édition en ligne, Planet Book, 2000
Traverser le pont ou à la recherche d'Alice Reine, Muriel LOZAC'H, , 2001
Le mystère de la forêt de Draeezh, un espacepour l'espoir, Muriel LOZAC'H,
édition en ligne, Planet Book, 2001
60=20!, Muriel LOZAC'H, , 2001
A nos grands-pères, Muriel LOZAC'H, , 2001
L'été de Fantine, Muriel LOZAC'H, , 2001
Le ciel est rouge, Muriel LOZAC'H, , 2001
Les impossibles feuillets de Jeanne de Malencourt Henri de Malencourt, Muriel LOZAC'H,
, 2002
Les marionnettes de Hautefort, Muriel LOZAC'H, , 2002
Les chimères d'Adage Lemanoir-Blanc, Muriel LOZAC'H, , 2002
La Villa Vincente, Muriel LOZAC'H, , 2002
Louise n'a rien oublié..., Muriel LOZAC'H, , 2003
L'esprit vagabond de la passagère arrière, Muriel LOZAC'H, , 2004
Shannon Chauwerley, Muriel LOZAC'H, , 2004
Le Jaune Carquois
Brac da brac da brac
Tsarkoïé - Selo touraine


Toutes ces nouvelles sont en lecture directe sur le site officiel de Muriel Cayet

Tout F. (nouveauté- 2007
Malvin (nouveauté)
Les retrouvailles (nouveauté)
Comme un matin de guerre (nouveauté)
Le visage dans le tronc
Une toute petite goutte d'eau
Le don de toi
Vous ne devinerez jamais
Les dernières heures de Mina Maintenon de Saint-Marc

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