Muriel Cayet

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Exposition personnelle

Ajouté le 4 juin 2015

Office de tourisme de Mehun sur Yèvre (18)

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Salon en Allemagne

Ajouté le 28 mai 2015

Exposition au Weinmuseum Bernkastel Allemagne du 16 au 21 mai 2015

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Exposition Saint-Fargeau et Toucy

Ajouté le 2 mai 2015

Juin 2015
En compagnie de Philippe Abril

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Artiste invitée d'honneur à La Roche Posay - Salon

Ajouté le 13 avr. 2015

Invitée au Salon de La Roche Posay 2015

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Extraits de messages de sympathie 2004 à 2006

Ajouté le 4 avr. 2015

Extraits...

"Tombé" par hasard sur votre site j'ai été (et je le suis encore) ému par vos "fenêtres de la vie". Je suis sous le charme ! Merci, Alain

Alain M <hommevs@caramail.com>
Sion, Suisse - 28/06/2006 15:34 GMT
merci pour les cours de peinture muriel t super gros bisous

Lh
Issoudun, france - 19/06/2006 18:59 GMT
Les yourtes magnifique toile comme un souvenir lointain et pourtant infiniment proche ... au milieu des autres tout aussi belles !
amitié
cat

cat <cat641@free.fr>
bayonne, france - 15/06/2006 11:16 GMT
Un univers plein de couleurs, un monde balayé par un mouvement parfois tendre, parfois violent...j'aime !

Brava chère Muriel !!!

Neil <neil.thomas@caramail.com>
Nantes, - 14/06/2006 11:42 GMT
Ma chère Muriel...Que te dire sinon que tu es époustouflante ! Un nouveau voyage dans ton univers et je suis tombée une fois de plus sous le charme de tes toiles...mon coup de coeur pour ce soir est "le regard d'un homme"...Superbe !
Merci pour toutes ces émotions
Je t'embrasse fort
Sylvie

Sylvie Sauvé <claude.sauve@wanadoo.fr>
Sainte Lizaigne, France - 13/06/2006 19:22 GMT
Que de belles choses dans ce site, beau talent et quelles couleurs sublimes ... j'apprécie à sa juste valeur, merci d'être ce que vous êtes
cat

cat <cat641@free.fr>
bayonne, france - 06/06/2006 09:28 GMT
Quels merveilleux dons de coloriste vous animent, quelle force et quel mouvement se dégagent de vos toiles. C'est l'expression même de la vie.
Merci pour votre site. Un vrai bonheur !!!
votre homonyme

Cayet Marèse <marither@numericable.fr>
marseille, france - 27/05/2006 17:40 GMT
Je ne sais pas comment s’exprimée et comment faire sortir tous c’est merveilles touche du pinceau sur mon cœur.
Je ne veut pas vous dire continuer ; mais je veut seulement : c’est très grave c’est tu ne continuera pas.
Cordialement

karim tabit <tabit.arts@yahoo.fr>
casablanca, maroc - 24/05/2006 12:11 GMT
CETTE IMAGE ÉTAIT MAGNIFIQUE JE VOUS FÉLICITE

lafond marthe <totomlv@hotmail.com>
QUÉBEC, CANADA - 23/05/2006 13:07 GMT
que dire, je suis sous le charme,je n'arrivais pas à lever les yeux de mon écran, vous etes une magiciene sur une toile!! je suis envoutée, ces couleurs et toujour un mouvement, le tout avec une finesse d'esprit, sincèrement bravo bravo bravo, je peints au couteau mais je rèverai d'avoir votre talent.amitié

valerie roelly <v.roelly@tele2.fr>
colmar, france - 17/05/2006 19:19 GMT
Very cool design! Useful information. Go on!

<michael.wood@msn.com>
- 17/04/2006 19:37 GMT
veuillez m'excuser j'ai fait une erreure dans mon adresse site : http://perso.wanadoo.fr/hermina/ au plaisir d'avoir votre visite celle d'une grande artiste et en tant que telle d'avoir également vos impressions sur le type de travail que je présente. Est-ce une sensibilité réellement présentable au public.

monique cochet ou hermina <monique.cochet@free.fr>
conflans st-Honorine, France (yveline) - 10/04/2006 06:51 GMT
Quelles couleurs meveilleuses, et j'aime énormément votre style de peinture. Cette manière de voir le monde et ce qu'il représente. Le monde del'abstrait se comprends parfois mieux. Je suis moi-même compositeur en art textile, non professionnelle par choix, seulement a titre culturel malgré des études en école d'art appliqué mais faite sur le tard.

Encore bravo ........ hermina/monqiue

Monique Cochet <monique.cochet@free.fr>
Conflans Sainte Honorine, France (yveline) - 10/04/2006 06:34 GMT
Bonjour Muriel
Comment dire mon sentiment? Est-ce la couleur à dominante bleue au lieu du rouge éclatant de certaines? Ces nouvelles toiles me paraissent plus sérieuses.....mais ce n'est peut-être pas le mot....plus intériorisées (mais cela ne veut pas dire que les autres ne le sont pas).....En bref, ces dernières toiles ne semblent pas s'adresser aux mêmes personnes que les précédentes, mais je vais mieux dire....elles me paraissent s'adresser aux mêmes personnes, disent autant que les précédentes mais avec d'autres mots, un autre élan, un autre coeur. Pas simple de s'exprimer avec des mots......Je crois que vous le dites mieux avec vos pinceaux. En tout cas merci. C'est toujours un grand bonheur de vous retrouver.
Simone

GROPPI <sglampilas@hotmail.com>
ST JEAN DE VEDAS, FRANCE - 08/04/2006 20:58 GMT
Very interesting website. Keep up the outstanding work and thank you...

<mich.green@msn.com>
- 05/04/2006 16:33 GMT
Des qu'on regarde l'oeuvre elle nous regarde aussi a travers l'artiste c'est pourquoi on est vite retenue tenue par cet univers si simple et compliqué a la fois. Est-ce cette couleur rouge qui me capture ? Est-ce ce bleu qui semble s'échapper qui s'emble s'imposer, se manifester, qui nous retiens ? Est-ce ces signes ? On est vite attaché à l œuvre. On s'y retrouve même si on ne comprend rien même si l'œuvre est plus grande que nous... Ce bleu qui se détache... Décolle. Enfoui et tellement attaché rattaché ligoté à cet univers avec passion. Il suffit d'une tache. D'un trait de bleu et il est déjà là, avec une force - Dès que l'on observe l'oeuvre on se sent concerné, intéressé, enfermé, captif, charmé comme si vraiment on avait besoin de ce monde de cette méditation. C'est un monde de rêves très poussé, un monde des pensées, de pouvoir, de paradis... Presque un paradis... tellement facile qu'il est très difficile à reproduire car il est l'âme de l'artiste, son calme et sa colère. Toutes ces couleurs Sa tranquillité son calme sa quiétude son inquiétude sa peur son angoisse ses joies ses plaisirs ses loisirs tous est là. Son repos et sa guerre. Sa vie tout simplement... Sa vie tout naturellement. Sa vie tout clairement. Sa vie sans façon . 100 façons. 1000 façons. Sa vie avec une infinité infinie de façons car Muriel est plusieurs : est impair… Muriel : est une. Mais il y a l'univers. Le globe la terre la société la propriété la jouissance le bien il y a l'usage le profit il y a l'avantage la faculté la possibilité l éventualité il y a les couleurs les couloirs et les passages... et il y a des choses non atteintes. Des choses difficiles a attraper des choses qui s'évadent..
S'envolant à une profondeur dans des effets de matière, des effets de fondues, de la transparence. C'est une lumière magnétique, c'est de la magie qu'exerce l oeuvre sur nous. Un effet quasi hypnotique, je dirai même , thérapeutique! Cette forêt, ce monde est un monument , très calme et volcanique, et cela reste un beau mystère... à comprendre : s' il vous plait laisser moi encore des annees pour essayer de comprendre... Encore du temps c'est tout ce que je demande … plus de temps . Très amicalement et avec beaucoups de fascination, hamid najah


najah hamid <hamidnajah@hotmail.com>
casablanca, maroc - 03/04/2006 21:35 GMT
Difficile de parler de ce travail dans une ligne une page une phrase tres difficile. C'est une foret ce travail c est un monde.. c est pas la premiere fois que j observe cet univers mais cette fois ci je suis sure qu il me faudra encore du temps d etudes de reflextion : pour pouvoir dire cette phrase juste sur ce monument de travail...
Mais c'est difficile aussi de se detacher des signes des traits et de l atmosphere qui regne dans ce monde : ci calme et ci volcanique en sa douceur : c est la force mkeme de se mystere d univers.

najah hamid <hamidnajah@hotmail.com>
casablanca , maroc - 02/04/2006 18:40 GMT
parcourir vos toiles est un réel plaisir des yeux et du coeur.
Merci pour ces couleurs enchanteresses, profondes et lumineuses.
Cécile

brune cecile <brune.cecile@wanadoo.fr>
france - 19/03/2006 12:37 GMT
Coucou,
Juste avant de partir ; je m'empresse de regarder ces nouvelles toiles ; mille bravo pour ces révélations de couleur qui parlent si bien de la VIE - notre vie telle que nous la vivons avec tout ce que nous éprouvons et cette collection plus que toutes les autres m'a beaucoup émue. J'en ai plein de larmes dans les yeux d'admiration et d'émotions - celle que tu sais si bien nous faire ressentir. Merci à toi
bisous Nadège

KERVAZO <leskerva@cegetel.net>
LES BORDES, FRANCE - 19/03/2006 11:01 GMT
Trés beaux tableaux D'Art émerveiller de couleurs qui se marie bien ensemble trés belle imagination présentation enfin trés trés belle galerier bravo muriel Cayet.bien à vous et bonne continuation.

Angeluane <Muriel.bob@wanadoo.fr>
tremblay en france, france - 16/03/2006 07:23 GMT
Quelle évasion, quel bien-être émanent de tes toîles, Muriel
Continues de peindre

Jocelyne Jacquet <djodu36@wanadoo.fr>
Issoudun, France - 09/03/2006 14:55 GMT
J'adore votre travail Muriel. CONTINUEZ !!!

EYCHENNE <v.eychenne@caramail.com>
nice, FRANCE - 22/02/2006 11:29 GMT
"Elles sont toutes belles, belles, belles, les toiles de Muriel..."

bosquet <alain.bosquet@wanadoo.fr>
issoudun, france - 18/02/2006 13:42 GMT
J'ai longuement visité votre site ; votre travail est très beau et me touche beaucoup , félicitations.

Blot, Marie-Hélène <marielene.blot@wanadoo.fr>
Blois, France - 24/01/2006 12:31 GMT
Je vous souhaite une très bonne année 2006 ; continuez de nous faire rêver ; un voyage sur vos toiles est un moment de vrai plaisir. En espérant pouvoir aller vous voir lors d'une de vos expo prochaines
Meilleur souvenir

Evelyne RICHER <eveandjo@wanadoo.fr>
LAILLY EN VAL, FRANCE - 15/01/2006 10:15 GMT
Merci Muriel de me faire participer à votre magnifique livre d'images.Cet éclatement multicolore donne l'impression qu'il ne s'arrêtera jamais. Je suis comme l'enfant devant un livre d'histoires qui se répètent encore et encore mais qui ne sont jamais les mêmes parce que dans chacune d'elle il y a une surprise, un rebondissement, un nouveau détour qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Ca rend heureux,haletant. C'est époustouflant de vie.Merci
simone

GROPPI SIMONE <sglampilas@hotmail.com>
ST JEAN DE VEDAS, FRANCE - 09/12/2005 21:17 GMT
Vos couleurs sont superbes, ça chante, ça danse...beaucoup de douceur ce dégage de votre coup de pinceau....voilà ce que je ressens lorsque je survole les photographies de vos tableaux.
Au revoir
Manila.

Punchix <punchix@hotmail.fr>
Toulouse, France - 01/12/2005 19:48 GMT
Mi kredas ke la arto-laboro de Muriel Cayet estas origina kaj donas espero kaj sano al la menso (mind), korpo, kaj la spirito. Mi esperas ke Muriel donas ekspozicio en Londono baldaux.

Chris Guy MADDOX
London, England - 26/11/2005 14:05 GMT
C'est super beau et ca fait rêver!!! Alice

Rousselot
Sanite Lizaigne, France - 25/11/2005 18:34 GMT
Chère Muriel,

Je n'en attendais pas moins de toi avec ce premier prix pour ton expo à GRASSE.
Je suis très fière d'être ton amie et surtout tu me fais toujours rêvée et positivée avec toutes ces émotions sur toiles. Et cette magngifique façon en couleurs et en douceurs ; de dire les choses avec ces mots justes et vrais qui me font réagir, agir,penser, aimer et avancer.
Encore bravo et plein de bisous avec toute mon amitié et ma tendresse.
Nadège


KERVAZO <leskerva@cegetel.net>
les bordes, FRANCE - 17/11/2005 08:23 GMT
I liked your paintings very much.

Congrulations!

Zeki

Zeki EZER <zezer@aselsan.com.tr>
Ankara/Turkey, - 07/11/2005 13:06 GMT
Un bien petit mot pour un grand sentiment: merci.
Merci de redonner sa justesse et ses lettres de noblesse à cet élan de création artistique bien au-delà de cet aspet mercantile qui rêgne en roi dans notre société actuelle au détriment de l'expression personnelle d'un être qui ne cherche qu'à continuer de s'exprimer selon son temps intérieur... Merci pour moi, cette rencontre au hasard du net qui me redonne cette confiance pour continuer d'avancer sur le chemin qui est le mien sachant maintenant que cette vision honnète et humaine de la création est partagée par d'autres artistes... Alors simplement merci... Je vais continuer mon chemin un peu moins seule dans mes convictions personnelles...
Sonia

Chiffot <chiffot@aol.com>
Fréjus, France - 02/11/2005 08:51 GMT
Je n'y connais pas grand-chose, mais j'aime bien. Quel rafraîchissement ! Justement, ce soir, j'avais besoin de couleur...
Bien sûr, pour des remarques plus "pointues" il faudra l'avis d'un spécialiste, mais faire passer l'émotion même chez les néophytes, ça fait partie du boulot. Et vous y arrivez ! Donc, bravo !

Amitiés sincères,
Pascal

Pascal Lesur <pascal.lesur@laposte.net>
Conflans-Ste-Honorine, Notre belle France - 25/10/2005 19:42 GMT
Amazing use of color and brush strokes. I will definitely revisit this site to see your work again.

Jasveer
- 17/10/2005 14:20 GMT
Muriel: Un obra de excelentes cualidades, su expresionismo y colorido es muy atractivo, y lleno de una imaginacion creativa y talento, no se puede negar la influencia de alguno de los mejores maestros del surrealismo.

Guillermo Matta
- 17/10/2005 14:19 GMT
Cayet, Wonderful style, use of color and form. It capture's your imagination. I love your work. Festina Amaturo

Festina Amaturo
- 17/10/2005 14:19 GMT
Hi Muriel. Just looked at your excellent work. Like the way you are expressing with fantasy and colour. Keep on that style. Best Regards Leif.

leif mårdh
- 17/10/2005 14:18 GMT
I AM JUST VISITED YOUR EXCELANTE HOME PAGE . GRATULATION FOR YOUR GOOD WORK Paraguai Py Mercosur Asuncion Business Paraguay

Asuncion Business Paraguay Tecsal <tecsal@tecsal.com >
Asuncion, Paraguay - 17/10/2005 14:17 GMT
Bonjour Muriel,
Concernant les derniers tableaux qui viennent de paraître dans votre galerie virtuelle, je ne peux m'empêcher de vous faire connaître mes préférences pour : Le gué, les frémissants, naissance de l'énergie, il y a bal ce soir et magestic dancing. Vos créations dégagent une force, une énergie, et j'imagine la beauté du geste quand vous déposez la matière sur le papier ! J'aime aussi beaucoup quand on y voit rejaillir la lumière... Amicalement.

COURSEAU <valerie.courseau@wanadoo.fr>
CHAROST, FRANCE - 16/10/2005 12:16 GMT
Muriel,

J'ai plongé dans tes nouvelles couleurs avec beaucoup de bonheur. J'aurais aimé être poète pour t'exprimer ma reconnaissance mais hélas !!!...
Bisous
Alain

alain bosquet <alain;bosquet@wanadoo.fr>
issoudun, France - 15/10/2005 14:28 GMT
je viens de visiter vos dernières toiles. C'est une féérie de légèreté, d'ésotérisme, de transparence, comme un voile de nuages. Des couleurs beaucoup plus douces, tout est dans la féminité et dans le spirituel. C'est très beau. Merci. Affectueusement

Wable Michèle <michele.wable@wanadoo.fr>
Saint-Jean-de-Luz, france - 15/10/2005 11:49 GMT
MERCI POUR TOUTES CES COULEURS,POUR CE VOYAGE

nathalie patrck les enfants
Issoudun, - 12/10/2005 19:22 GMT
J'ai appris par Jacqueline et Sarah que tu avais réalisé de nouveaux tableaux encore plus beaux ? Décidément, ma belle, tu n'as pas fini de nous surprendre et de nous émerveiller comme de jeunes enfants avec tes émotions colorées.
Je t'embrasse et te souhaite de nombreuses et belles journées de création pour le bonheur de toutes et tous.

Un admirateur,

Alain

bosquet alain <alain.bosquet@wanadoo.fr>
issoudun, F - 26/09/2005 12:48 GMT
Voyage, couleur, beauté, douceur, émotion, explosion, passion.......
C'est un tel bonheur de flâner dans ces galeries !
Tes toiles sont véritablement magnifiques et magiques !
Je partage ton atelier et ton amour de la couleur....tu m'as fait découvrir la peinture, je t'en remercie infiniment.
Merci d'être ce que tu es... une femme d'exception !
Je t'embrasse.
Lucie.


HALLOUIN LUCIE <lucedom@aol.com>
Issoudun, France - 25/09/2005 21:52 GMT
On ne peut pas rester insensible devant vos toiles seulement il est difficile je trouve d'expliquer ce que l'on ressent devant. On est envoûté par la poésie qu'il s'en dégage. Certaines toiles sont pleine de douceur avec des tons pastels; d'autres sont d'une puissance et d'une force émotionelle, telle, que vous me donnez l'impression d'être un volcan en pleine éruption d'où surgissent toutes sortes d'émotions au moment où vous peignez. Vos toiles sont comme une énorme vague qui nous submerge et qui provoque en nous de très belles émotions. C'est un voyage intérieur à conseiller à tous et à consommer sans modération.
Bravo

Amélie
La Vaupalière, France - 15/09/2005 13:39 GMT
Merci et bravo, l'horizon est toujours aussi bleu...

Carole <villenoue@infonie.fr>
chouday, france - 12/09/2005 20:18 GMT
Nous devions recevoir des hôtes,
nous avons accueilli une famille pleine d'amour, ....., et puis et puis
plein de couleurs, de lumières, de rêves!

Le hall s'est enlumimé avec vos toiles
elles ont apprivoisé l'espace et sont déjà très familières

Nous espérons pouvoir contribuer un tout, tout petit peu, à faire connaître votre talent;

Merci pour votre confiance

Mais avant tout, nous avons acquis une nouvelle richesse: votre amitié

Très amicalement à vous cinq

plas danielle <plasdanielle@wanadoo.fr>
Pont-Evêque, France - 03/09/2005 13:13 GMT
Cela faisais longtemps que je ne m'étais pas permis une nouvelle balade dans vos galerie, je suis toujours aussi touché par l'émotion présente!
Merci d'être tout simplement.
Virginie

duysens <virginie.duysens@advalvas.be>
Stembert, belgique - 01/09/2005 16:35 GMT
Les dernieres du 1 Septembre 2005 je suis ebloui par le bleu BISOUS ps:dans 11 jours

COMME LE TIEN
PLURIEN, FRANCE - 01/09/2005 15:35 GMT
une promenade toujours aussi agréable et riche en émotions

Rosine <rosineuccello@yahoo.fr>
Rome, Italie - 26/08/2005 11:47 GMT
j'étais venue il y a un bout de temps, et c'es

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Expositions de 2004 à 2006

Ajouté le 4 avr. 2015

Expositions 2004

Exposition du 3 au 14 avril 2004, CIAC Espace France-Art, Pertuis (84)
Exposition aux Greniers de l’Art aux Greniers à Sel ( Honfleur- 14) les 10, 11, 12, avril 2004.
Espace Artmondial, 10 Bis rue Armand de Pontmartin AVIGNON (84) du 21 avril au 27 novembre 2004
Chapelle des Bordes (36) : Exposition solo du 7 au 16 mai 2004
Exposition Espace Jean Tessier Rue Principale Vendargues (34) du 17 au 22 juin 2004
Art Méditerranée, CIAC, 84 Pertuis : du 3 au 15 juillet 04
Exposition en galerie participative du 5 juillet au 5 septembre 2004 à l’Atelier, 21 quai Saint-Pierre,
06400 Cannes
Exposition au Canada, Halifax, Nouvelle-Ecosse, Galerie Indexart, dans le cadre du Congrès Mondial
des Acadiens en juillet et août 2004
Exposition collective, Eglise de Saint-Georges sur Arnon (36) du 10 au 14 juillet 2004
Exposition collective : Palais des Congrès de Saint-Jean de Monts du 17 au 29 juillet 2004
Exposition collective au Lavoir de Diou (36) du 2 août au 31 août 2004
Exposition collective à la Galerie Voghera de Manosque du 2 août au 31 août 2004
Concours « Les Maîtres Paysagistes » CIAC, Pertuis ( 84) du 7 au 18 août 2004
Maison de Reuilly, Face Office du Tourisme, du 15 août au 15 septembre 2004
Du 2 au 6 septembre: Arts-Index : Salon international d'art de Quissac 2004
6ème Grand Prix International du Luberon, CIAC, 84 Pertuis, du 11 au 22 septembre 2004
Exposition collective à la 80ème Foire Internationale d’Offenburg et Foire Internationale des Arts
du 25 septembre au 3 octobre 2004
Exposition personnelle à la Galerie Espace Saint Martin à Cognac, du 1er octobre au 31 octobre 2004
Salon d’automne 2004 Vierzon (18) du 2 octobre au 24 octobre 2004
Cimaises d’automne, Espace Hubert Armingue, Vendargues (34) du 9 au 16 octobre 2004
Automnales du village des Bordes (36) : 31 octobre 2004
Galerie Art et Miss Paris XI tout le mois de Novembre 04
Galerie Art en liberté à Bandol, du 04.12.04 au 17.12.04
Espace CINKO, 12/18 Passage Choiseul, 75002 PARIS du 05.12.04 au 05.01.05
Du 1er janvier au 31 janvier 2005: Galerie L'oeil du jour, boulevard Pereire, 75017 Paris
29 et 30 janvier 2005 : Exposition dans le cadre de l’inauguration de la MELI deuxième génération
à ISSOUDUN (36) à l’Atelier d’Arts Plastiques.
Du 31 janvier au 19 février 2005 ( vernissage le 4 février) :Exposition personnelle,
médiathèque de Seysses (31)
Du 9 au 19 février 2005 :Exposition collective : SIAPPE, Palais des Congrès Perpignan (66)
Du 1 er mars au 26 mars 2005 ( vernissage le 11 mars) :Exposition collective à la galerie World Fine Art
511 West 25th Sreet, 8th Floor New-York
Du 26 mars au 5 mai 2005:Exposition collective “Créations en Berry” Office de Tourisme de Reuilly (36)
Du 1er au 8 avril 2005 :Salon de Montberon, Salle des fêtes de Montberon (31)
Du 1er avril au 30 avril 2005: Exposition collective " L'art au féminin" Galerie Art et Miss Paris 3
Du 2 avril au 29 avril 2005:Exposition personnelle à la Galerie " Art et culture" de Saint-Marcel (36)
Les 2 et 3 avril 2005 : La route de l’abstraction, exposition collective, Le Buron, 15250 NAUCELLES
les 29 et 30 avril 2005 :Exposition collective au profit de l'association caritative ELANS ,Salle Alexandre Faidherbe,Rue Marthe Nollet 59250 Halluin
1er mai 2005 :Sainte-Lizaigne : ( dans le cadre de la fête des plantes)
Du 11 au 15 mai 2005 :Salon " MOUVEMENTS" de Maurecourt ,Espace Gérard Blondeau 6 rue
de la Gare 78780 Maurecourt
A partir du 11 mai 2005 : Exposition estivale à l’Auberge de la Gabrière, Etang de la Gabrière 36220 LINGE
Du 15 au 22 mai 2005 :Galerie FAUDEMER- 58 rue des Trois Frères – PARIS Montmartre
Exposition collective de 12 artistes de l'association -Présence des Arts de Vendargues
Du 18 au 22 mai 2005 : Shanghaï Spring Art Fair – participation au salon de Shanghaï avec la Galerie Espace XIII d’Orgeval
Du 8 mai au 23 juin 2005 :Exposition personnelle à l’Office du Tourisme de Reuilly (36)
Du 30 mai au 5 août 2005 : Exposition personnelle au Gallery Restaurant, Place Ronde, CNIT La Défense (92)
Emotions colorées en Berry :
Exposition itinérante regroupant 16 artistes peintres coloristes de toute la France:
Du 14 au 19 mai : Prieuré d’Allichamps (18)
Du 13 au 17 juillet : Chapelle Saint-Vincent des Bordes (36)
29 juillet au 7 août : Abbaye de Plaimpied (18)
19 au 28 août : Salle du Duc Jean ( salle du Conseil Général) Bourges (18)
Juin 2005 :Exposition collective « Neoria Center » Chania, Crete, Grèce
Le 5 juin : exposition dans le cadre de la Fête des Chiens de St Pierre de Jards -36
Du 13 juin au 30 juin 2005 : Galerie St Léonard- Rue de la Fraternité-
St Léonard de Noblat (87)
18 juin 2005 : Exposition Collective « Art Shanghai à Paris », soirée privée,
Espace 13- ORGEVAL (78)
Du 26 juin 2005 au 31 juillet 2005 : Lavoir de Diou (36)
Du 1er juillet au 31 juillet 2005 :Exposition collective Galerie Art et Miss,
78 rue Vieille du Temple, Paris 3
Du 6 au 12 juillet 2005 : Galerie du Bateau-Lavoir, 58 rue des Trois Frères, Paris
Du 9 au 14 juillet 2005 : Eglise de St-Georges sur Arnon (36)
10 juillet 2005 : Pôle de l’Ane et du Cheval dans le cadre du Concours complet d’équitation 18-
La Celle-Condé
Du 30 juillet au 15 septembre : Galerie du Colombier- Le Colombier
de Corvol-Corvol d’Embernard (58)
Du 27 août au 4 septembre 2005 : Salon exposition de la Vitrine des Arts,
Maison du Colombier, 38460 Crémieu
Du 5 au 23 septembre : Médiathèque de Lherm (31)
Du 1er au 16 Octobre 2005 : Salon de peinture de Ste Gemmes sur Loire (49)
Du 5 au 23 octobre 2005 : Salon des Indépendants de Tourlaville (50)
Du 7 au 14 octobre : Cimaises d’automne- Vendargues(34)
Du 8 au 16 octobre 2005 : Istanbul Art Fair- Turquie
Du 8 octobre 2005 au 23 octobre : 38 ème salon national d’art de l’automne – Issoudun (36)
Du 14 octobre au 9 novembre 2005 :Galerie Kleiner Prinz, Rheinstrasse 191,
Baden Baden Allemagne
Du 15 au 30 octobre 2005 : Salon d’Automne de Saint-Marcel (36)
Du 16 octobre au 30 novembre 2005 :Exposition Espace Saint-Martin, Cognac (16)
Du 24 octobre au 9 novembre 2005 :XI ème salon international d’Art d’Argelès sur Mer (66)
30 octobre 2005 : Automnales des Bordes, Chapelle Saint-Vincent, Les Bordes (36)
Du 7 novembre au 13 novembre 2005 : Salon d’Automne du Château des Planches –
St Maur (36)
Du 14 novembre au 28 novembre 2005 : Aigle de Nice – Grasse (06)
Du 14 novembre au 23 décembre : Exposition Personnelle " Les couleurs de l'émotion"
Centre culturel de Portet sur Garonne (31)
Du 19 novembre au 26 décembre 2005 : Office de Tourisme de Dun sur Auron (18)
Décembre 2005 : Galerie Inside- Castelnau Le Lez (34)
Du 1er au 7 décembre 2005 : Automnale des Arts de Fronton (31)
Programmation 2006

1 er au 31 janvier : Caisse d’Epargne de Bourges-18
5 janvier au 27 avril 2006 : Lieu d’Art et de Vie, 3 avenue de Montpellier- 34740 VENDARGUES
30 janvier au 28 février :Exposition personnelle à l’Hôtel RADISSON de Lyon- Tour Crédit Lyonnais
1 er février au 11 mars 2006 : Galerie Eric CHESNAIS- 35 rue du Bercail- 61000 ALENCON
9 au 15 février : Saint-Valentin en Peinture, LAV RN113, Vendargues (34)
16 au 25 février 2006 : SIAPPE- Arts Actuels en Roussillon- Palais des Congrès- PERPIGNAN (66)
1 er au 28 mars 2006 : Exposition collective New-York Chelsea, 511 West 25th Street
2 au 10 mars 2006: Exposition collective au Salon Mackensie du Waldorf- Londres (GB)
1er et 2 avril 2006: exposition collective de 32 artistes au profit du centre pour enfants handicapés
de Bailly (78)
7 au 14 avril: Salon de Montberon (31)
22 avril au 13 mai 2006 : Exposition collective- Atelier d’OLOT - Espagne
26 au 30 avril 2006 : Salon de Maurecourt ( Yvelines)
29 avril au 26 mai 2006 : Exposition personnelle Galerie Art et Culture St Marcel (36)
1er mai au 31 mai 2006 : L’Oeil du Jour- Boulevard Pereire- Paris XVII
12 mai au 19 juin 2006 : « L’art est la femme » Lourmarin (84)
16 au 20 mai 2006:Exposition collective : Graf-Zeppelin-Haus ; Friedrischshafen am Bodensee-Allemagne
26 mai au 5 juin : Grand concours International –Espace Paul Cézanne- PUGET sur ARGENS (83)
1er au 30 juin 2006: Exposition collective à KOBE (Japon)
1 er au 15 juin 2006: Exposition personnelle Galerie Art et Miss, 16 rue Sainte Anastase- 75003 Paris
Juin et Juillet 2006: Galerie HarTmonie du Port du Légué- Plérin (22)
Artiste sélectionnée pour le concours artistique 2005-2006 " la Galerie Jardin " : exposition Galerie d'art parisienne "Jardin", du 26 juin 2006 jusqu'au début du mois de septembre 2006. Galerie Jardin
18 rue de Gergovie 75 014 Paris
1er juillet au 30 août 2006 : Festival d’art contemporain «non comptant pour rien»
de Lourmarin (84)
3 au 30 juin 2006: Prieuré d’Allichamps (18)- collectif de coloristes :
« Les couleurs de la vie »
1 er au 7 juillet 2006: Chapelle des Bordes (36)- collectif de coloristes :
« Les couleurs de la vie »
10 juillet au 10 septembre 2006 : Basilique de Neuvy Saint-Sépulchre-
collectif de coloristes « Les couleurs de la vie »
15 juillet au 25 juillet 2006 : Gam’art International Gallery- Hommage aux bleux et camaïeu-
Port Fréjus (83)
17 au 30 juillet 2006 : Exposition personnelle Maison de la Culture et des Loisirs de La Roche-Posay (86)
1er au 31 août 2006 : Château des Stuarts- Aubigny sur Nère (18)- collectif de coloristes :
« Les couleurs de la vie »
Septembre 2006: Exposition personnelle à la Caisse d’Epargne de Millau (12)
13 septembre au 30 septembre 2006 : Château de Villemenard- Saint-Germain du Puy (18)
collectif de coloristes : « Les couleurs de la vie »
22 septembre au 8 octobre 2006 : XII ème salon international de Valmy
à Argelès sur Mer (66)
Octobre- Novembre- Décembre 2006 : Galerie des Arts et des Hommes –
ZA Luscanen- PLOEREN- proche Vannes (56)
3 novembre au 26 décembre 2006: Exposition personnelle à la Da Silva Internationale
Galerie- Villeneuve d’Ascq (59)
14 décembre au 18 janvier 2007 : Exposition personnelle à la Kase des Gourmets à Bailly (78)

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Le cheminement...

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Sociétaire de la Fondation Taylor
Membre de la Fédération Nationale de la Culture Française- European Art Group
Membre actif ARTS-SCIENCES-LETTRES
Membre de l’Académie Européenne des Arts-France
Académicienne correspondante section : Arts
de l’Accademia Internazionale « GRECI-MARINO » (Italie)
Membre UNIVERSAL ART SOCIETY – Palmes de Bronze
Membre de l’Académie des Beaux-Arts du Québec
Membre du Cercle des Seigneurs de l'Art
Membre de l'Académie Mazarine
Membre Arts et Lettres de France


Présidente et co-fondatrice des « Rencontres de la Fontaine » ( association
ayant pour vocation l’organisation d’expositions artistiques,
de conférences, d’ateliers d’expression)




Récompenses et distinctions:

2004:
Médaille de Bronze concours Art Fémina, CIAC, Pertuis
Mention Spéciale du Jury, Festival d’Avignon, 1er Grand Prix International
de Peinture et de Sculpture
Prix Art et Chevalets de Provence AIGLE DE NICE
2005:
Prix du Salon 2005 - Maurecourt (78)
Toile d’or 2005 et 2006, diplôme de « Créateur d’aujourd’hui » et d’artiste
de la communauté européenne (Fédération Nationale de la Culture Française )
Médaille de Bronze Concours International d’Arts Plastiques Virtuels-
KOKUSAI BIJUTSU SHINGIKA- KBS –Japon- 10.2005
Médaille d’argent- Solidarité Culturelle Française 2005- FNCF A.P
AIGLE DE NICE d’OR 2005 au 17ème Aigle de Nice International

2006:
Médaille d’argent – ARTS- SCIENCES-LETTRES
Encouragements -Concours International Puget-Fréjus ( FNCF)
Excellent Work Prize- International Art Exchange Exhibition KOBE (Japon)
Médaille d’Argent- Mérite et Dévouement Français
Chevalier Académique du Verbano- Académie GRECI-MARINO
Médaille d’Argent- Académie Internationale de Lutèce
Médaille d'Argent- Les Picturales de Longchaumois
Prix ATHENA Bronze- Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec
Prix du Conseil Général des Alpes-Maritimes au 3ème Aigle de Nice de Cristal
Diplôme d'honneur de la Fondation POUS et médaille de la ville d' Auterive


2007:
Prix du Lions Club de Bourges au Salon de Saint-Florent sur Cher
Prix de Peinture VII Salon Invierno Galerie Esart Barcelone (Espagne)
Diplôme d'Art et Culture (St-Marcel) pour l'engagement dans le développement des arts
Prix du Public XIe Salon des Beaux-Arts de Magnac-Laval (87)
Médaille de Vermeil - Solidarité Culturelle Française - FNCF
Médaille de la Ville de la Roche-Posay
Honneurs académiques et médaille du dévouement aux Arts de l'Académie Mazarine
Ac. AIBAQ (Canada)
Lauréate du Prix du Public au salon d'automne de la Fondation René Pous à Auterive (31)
Prix International Anthony Van Dyck 2007 (Italia in Arte) "Per l'alto impegno professionale profuso nel corso dell'ultimo anno e per aver contributo all'affermazione dell'arte e della cultura nel mondo."

2008:
Révélation 2008 Grand concours international de la FNCF- Confrontation des Arts
Nomina di Socio Onorario per 2008 - Associazione Culturale Italia in Arte Brindisi Italia
Prix de Peinture du XXIVe Salon des Aix d'Angillon - Mai 2008
Artiste sélectionnée pour une exposition à New-York lors du Printemps du SAF 2008
association ALAF - Association de Tous Les Artistes Français - Cannes
Prix du mérite artistique du CIAAZ
Prix Michelangelo de l'Académie Mazarine
Prix de la Fondation Pous
Prix Michelangelo Buonarroti 2008 pour l'ensemble de l'oeuvre
et Prix Human Rights 2008 pour la démarche artistique, décernés par Italia in Arte.

2009:
Nomina di Socio Onorario per 2009 - Italia in Arte
Membre Honoraire de la Fédération Nationale des Peintres et Sculpteurs de France
Grande médaille d'or - FNCF
Reconnaissance en tant qu'artiste de niveau international- CIAAZ Québec - Canada
Nommée Ac.conseil de l'Académie des Beaux-Arts du Québec
2e Prix du Public du Salon de Printemps de Romorantin
Consécration 2009 au Grand Concours International FNCF
La toile "Quatre colonnes et une odyssée" entre au musée de la Fondation Pous
Invitée d'honneur du salon des Aix d'Angillon(18)
Médaille du Conseil Général du Cher
2e Prix du Public au salon international de Chouzy-Blois

2010:
Prix Leonardo da Vinci Italia in Arte
Nomina di Socio Onorario per 2010- Italia in Arte
Membre émérite de la Fédération Nationale des Peintres et Sculpteurs de France
Lion d'Or 2010 de la FNPSF (pour la carrière artistique et la contribution au rayonnement des arts)
Académicienne associée en degré supérieur de l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Louis

2011:
Prix France Europe décerné par Art Total Multimedia



Médaille de Vermeil - ARTS-SCIENCES-LETTRES



2012





1er prix ECAPNI lors du 5e Salon Européen du 7 au 15 avril 2012 au Beffroi de Brugge
Prix "Ensemble de son oeuvre " Festival des Arts de la Bourboule



2013



2e Prix Acrylique Festival des Arts de la Bourboule
1er Prix Acrylique " Salon des peintres de la Forët" Vierzon

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Artist introduction

Ajouté le 4 avr. 2015

Artist Introduction


Muriel Cayet was born in 1961 near Paris. A mediator and writer for fifteen years, but also literary adviser and training facilitator, this art-therapist has specialized in the story of life. Story of life as a tool of change of one’s relation to the other, of one’s vision of self, but also as a tool of personal development.
Colorist painter artist, today she lives in Mareuil sur Arnon (Cher region [Department of Cher] in France). One could describe the artist as a “travel companion” because art-therapy is an act of accompanying creation. “To paint is to create oneself,” she said in an interview speaking of the act of painting, of creating. The absence of premeditation in one’s creative act allows one to think that there is a vital need behind it. Not only as regards painting but also for writing.
It is an immediate need to satisfy. Actually, it is in this way that the artist perceives her act of faith through art. When she speaks of art, she tells us: “from the blank canvas to the final work, the most profound thoughts, knots, blocks, desires take shape, go back to a form of vivid memory which is expressed by the brush, notes, writing, or by movements of the body, but transformed, sublimated or even distant.” She sends us back to the awareness of self, of our limitations, of our faults, of the very structure of ourselves more or less marked by the life that we serve as a vehicle for, through the experience of the ages and through art, whether it be painted or written. “Creation, whatever it may be, makes it possible to give a meaning to life and (…) a meaning to death … which has meaning only if it does not represent an absolute end, but a cessation of existence; remembrance, memory, works of art will remain.”
Muriel Cayet, impassioned by creation and by life, is also a great philosopher. Furthermore, she admits to being filled with wonder at a mere nothing. She transforms everything into action, emotion, impulse, life’s energy. In 2009, she was named “Consulting Academician” to the International Academy of Fine Arts of Quebec. She has been recognized as an art expert by her peers.

Muriel Cayet, to say as some do that she is multidisciplinary because she is professionalized in various techniques of expression such as literature, painting, teaching or even art therapy, that comes from a mind with drawers that is not in the reality of its mental thinking.

It is true that implicates me in an analysis that is my own, but that I hope, she will say, will be as close as possible to the management of the world that is hers.

To paint, is it not to write, to write with a style appropriate to an expression used by the great colorists which makes it possible to complement conventional writing making possible an imaginary other. Or else to write is to offer to painting directions of reading otherwise expressed, thus offering in the reading of a canvas, sensitivities to which our own culture does not allow us to have access to.

And then to teach or perhaps to guide in the range of hearing and understanding of the listener so that he can draw from the various directions his own space and the coherence of an expression which artistically becomes his identity.

Is this not to write in dialogue form, is this not to express oneself in the same language, to speak in understood idioms. Muriel Cayet is not, in my thoughts, this academic intellectual, which she nevertheless is, but a cerebral artist, an artist in the most precise definition of the term. She is part of a world that is for most of us either inaccessible, or that can seem bewildering, as the reference points for integration into our societies have forged for us a sometimes too rational mind, overshadowing the same components and values which up to the point of self-censorship, make us believe that art is metrical, constructed, defined and in its place when in fact it is in art that our mind is constructed, and here in paintings that I feel are instinctive. This, I have read in the works of Muriel, but this instinctive world in which I have believed to have found her, is it indeed the space in which she resonates?

Finally, if I were permitted to go astray, she has known how to captivate me, she has known how to make it possible for me to look at myself, and to listen to myself. Indeed, art-therapy, painting, literature, in her are visceral, true, unique and weaken all the superlatives that could dare to impose inappropriate and more inadequate comparisons in the expression of her painting and her mind which tears the veil that the culture of the common vision imposes on us. For me, her painting requires an open mind, the active look and then you close your eyes. Thank you, Muriel, for having brought me so much, given so much and please believe that if today I have grown, it will leave an indelible mark in the long path of the definition of my Self.

Muriel, on behalf of everyone, thank you again for your being and for saying it so well.

Opening Speech of 7 April 2007 by Gerard Alexeef, Director of the Art and Culture Gallery in Saint-Marcel.

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Poétiser et ré enchanter la vie

Ajouté le 4 avr. 2015

Une réflexion sur le désenchantement…
L’art-thérapie ou ré-enchanter sa vie !

Par Muriel Cayet

Le désenchantement comme point de départ à la création

Dans un premier temps, il est utile de définir le désenchantement. Désillusion, perte de l’idéal, de l’harmonie, de la confiance en soi, dans ses idées, dans ses choix ; c’est tout cela le désenchantement.

Il existe plusieurs attitudes que chacun peut adopter face au désenchantement : le repli, le recul, la réflexion, la prise de conscience vers de nouveaux choix et un nouvel élan, le désenchantement comme tremplin vers une nouvelle donne ce qui est une issue plutôt positive au désenchantement, mais aussi la chute, la dépression, la mélancolie ou la nostalgie maladive qui pourraient constituer le versant négatif de la perte des illusions.
La création littéraire peut certainement mettre fin au désenchantement, en privilégiant l’action, dans l’acte créatif, et une satisfaction, un plaisir esthétique.
Le désenchantement ou la perte des illusions : «J’ai perdu ma force et ma vie ». Musset

Le mot désenchantement suscite dans mon esprit comme une immédiate baisse d’énergie, elle se visualise par une sorte de ballon de baudruche qui se dégonflerait, se flétrirait irrémédiablement, par une lumière crépusculaire, par la peau de chagrin. La mort des elfes et des mages ; la disparition du magique. Le romantisme français s’est penché avant moi sur la mélancolie, la désillusion, la nostalgie, le spleen, le « bovarysme ». Ce romantisme se définit par une prédominance du Moi et de ses sentiments. Cet accent mis sur l’individu se comprend aisément ; la génération romantique naît alors que tous les repères collectifs et ancestraux viennent de s’effondrer. En effet, après les espoirs suscités par la Révolution de 1789, les années napoléoniennes, la Restauration ne propose qu’un régime réactionnaire et mesquin. Après plusieurs décennies où la France avait été au centre de l’Histoire, à l’avant-garde de l’aventure humaine, la société proposée aux jeunes, entre 1815 et 1825 semble fade, propice au repli sur soi.
La prédominance du Moi a pris des formes très diverses. Chez Stendhal, le culte du Moi se confond dans une quête effrénée de bonheur, alors que chez Hugo, le Je du poète constitue le centre de la création divine et il est donc, plus que tout autre, capable de comprendre les finalités de l’univers. Pour Hugo, comme pour Novalis et Hölderlin, le poète ressemble à un prophète à un voyant.
La primauté du Moi et la confrontation à un univers social désespérément ennuyeux expliquent la double importance de la passion et du désenchantement.

La passion amoureuse qui se nourrit d’obstacles et de dépassements (Tristan et Isolde de Wagner), et quand elle ne peut triompher, si elle ne peut être satisfaite, et chez les romantiques elle l’est rarement en dehors de la mort, le désenchantement apparaît. On parle alors de Mal du Siècle, de nostalgie, de mélancolie. Le romantisme relève d’une esthétique du malheur ; il a mis en scène d’éternels automnes, des soleils couchants toujours répétés et le suicide devient un thème à la mode.
Le romantisme est sans doute l’un des courants littéraires encore très près de nous. La dynamique entretenue entre un univers social insatisfaisant, la quête de passion et le désenchantement, actuels, ne me semblent guère éloignés de ceux d’il y a deux cents ans !

J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.

Tristesse. Musset. 1840


Dans «La confession d’un enfant du siècle » publié en 1836, Musset prend pour modèle Saint-Augustin et Chateaubriand et met en scène un jeune homme (lui). La confession de Musset renvoie à une interprétation historique et psychologique du personnage. Dans la première partie, il analyse le mal dont souffre sa génération, ce mal du siècle, et explique le nihilisme romantique par la chute de l’Empire.Désenchantement et idéalisme, badinage et emphase, romantisme et classicisme ne sont vraiment réconciliés que dans ses pièces. Lorenzaccio (1834) témoigne de l’idéalisme naïf et du cynisme de l’auteur et renvoie à l’angoisse de vivre ; contradiction dans laquelle réside incontestablement la modernité de Musset (mais aussi des thèmes évoqués). […]
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien ne manque au monde, immense et radieux.

Soleils couchants. Hugo. 22 avril 1829
Le désenchantement se ressent, se comprend, se vit, se lit. Il n’est pas un thème poussiéreux, mais au contraire très moderne.

Un peu d’histoire et de sociologie

Depuis le développement de la sociologie au XIX ème siècle, le thème du désenchantement est récurrent pour qualifier le monde moderne. Mais qu’entend-on par désenchantement ? Faire cesser le charme mais aussi perdre son enthousiasme. Tout comme le mot illusion, le mot désenchantement possède à la fois une connotation positive mais aussi un sens éminemment négatif. Tout le débat sociologique vient de ce que ces significations ne sont vraies qu’a priori. L’expérience du monde moderne a prouvé qu’à la disparition des sortilèges a pu se substituer un monde complexe où fourmillent les nouvelles formes de croyances plus pernicieuses ; de même la désillusion n’est pas nécessairement une mauvaise chose puisqu’elle dérive une certaine prise de conscience de la part des individus.
Sur le plan sociologique, le mot désenchantement concorde avec l’évolution sociale qu’il caractérise. Réservé jusqu’à lors au sens strict de « cessation du charme » le mot désenchantement acquiert sa signification actuelle en 1802 née des circonstances historiques évoquées plus haut.

Les penseurs-sociologues, dès la naissance de la discipline, se sont révélés pour la plupart nostalgiques d’un ordre passé, celui d’une société communautaire. Ce désenchantement, c’est la prise de conscience du monde moderne. L’individualisme n’est pas aussi facile à intégrer dans la société. Durkheim n’aurait pas vu de contradiction entre conscience individuelle et conscience sociale, mais simplement une autre organisation de la société, la solidarité organique étant le nouveau ciment social, la nouvelle « religion » de l’homme. Cette vision pessimiste du changement social envisage donc le désenchantement sous ses deux aspects : la perte des croyances est perçue comme un drame pour l’humanité ; le XIX ème siècle serait alors l’époque de la prise de conscience des effets pervers d’un progrès technique couplé avec la Révolution Française, autrement dit, une désillusion complète.
On constate une dissolution des liens sociaux issus de structures traditionnelles émettrices d’ « enchantement », telles la famille ou la religion.

« Le destin de notre époque caractérisée par la rationalisation, par l’intellectualisation, et surtout par le désenchantement du monde, a conduit les humains à bannir les valeurs suprêmes les plus sublimes de la vie publique. » Max Weber : Le Savant et le Politique, 10/18 ; 2002).

Désenchanter le monde serait donc de croire que nous pourrions, à condition de le vouloir, nous prouver qu’il n’existe en principe aucune puissance mystérieuse et imprévisible susceptible d’interférer le cours de la vie ! Weber constate une sorte de nivellement des valeurs, une égalisation des individus. Il décrit un monde qui atrophie le sens mystique du sublime pour mieux hypertrophier la raison et l’individu.

Le désenchantement du monde est corrélatif du passage au monde moderne, avec l’évolution du rôle de l’Etat, le nouveau rapport à la religion, mais aussi et surtout l’alphabétisation. Les sortilèges de l’imaginaire médiéval, même notés sur des grimoires ou des parchemins, étaient des sorts oraux à l’image des malédictions lancées par les sorciers sur les bûchers de l’Inquisition. Le mot enchantement vient du latin « cantare » - chanter. Le passage à l’écrit est aussi une marque d’individualisation anonyme qui caractérise le monde moderne.

Le monde moderne – désenchanté… ou pas – n’a pas perdu tous ses repères « sacrés ». Le « politique » a certes pris la place prépondérante du « religieux »

Il convient maintenant de se pencher sur la vision contemporaine du désenchantement comme désillusion. Le XX ème siècle a réveillé les vieilles peurs millénaristes. Mais il a surtout révélé la nature humaine sous un jour nouveau : l’idée du suicide collectif évoqué par Sartre après Hiroshima. L’idée optimiste d’un progrès permanent de l’esprit humain – Condorcet, Kant- est plus aussi évidente qu’à l’âge d’or de la philosophie moderne. La sociologie a joué un rôle majeur dans la révélation du désenchantement. Avec Bourdieu et le principe du « dévoilement » on peut dire qu’elle a contribué à la prise de conscience de l’individu.

Etre désenchanté ne signifie t-il pas aussi être devenu conscient ? Avoir ouvert les yeux ? Rejeté les faux idéaux ? Compris le monde en marche ?N’est-ce pas le prix à payer pour plus de lucidité ? Sans doute !

Mais désenchantement va aussi avec amertume, désillusion, va avec l’esprit de celui qui est revenu de tout, désabusé, et se refuse à se laisser prendre à un quelconque enchantement pour ne plus souffrir d’être trompé. Le désenchantement s’accompagne de souffrances, de recul, de chute. On n’imagine pas un être désenchanté, la tête haute et le corps droit : l’être désenchanté est courbé, plie sous le poids des erreurs de jugement, des manquements, et se replie sur lui-même, meurtri, pour prendre de la distance, ou se morfondre. Une autre image colle à celle du désenchantement non plus du monde, mais de l’individu, c’est la solitude.

Le désenchantement individuel.

Tout commence par la désillusion, la perte des repères, socialement et affectivement et par l’instauration inconsciente et pernicieuse d’une mauvaise image de soi.

Face à ces déceptions, ces désagréments, ce désenchantement, l’individu peut réagir de plusieurs manières :
- L’acceptation (en minimisant la déception, en trouvant l’impulsion d’une nouvelle donne)
- La fausse acceptation (déni, refoulement)
- La fuite (l’individu se replie, se recroqueville, cherche à se protéger lui-même).
- La recherche active de compensation (recherche d’autres « enchantements »)
- Le silence, l’absence de communication.

Le questionnement existentiel

Plus ou moins consciemment, chacun s’interroge sur le sens de sa vie. Orwell a dit « La vie procure à la plupart des gens une dose raisonnable de joie et de plaisirs, mais au total, elle est souffrance et seuls les très jeunes ou les très fous peuvent s’imaginer autre chose ». Devons-nous en déduire que nous sommes tous des êtres désenchantés en puissance ? La vie, voie sans issue ?
Certainement pas ! Que nous soyons désenchantés – par essence, même si cela se discute- n’implique pas que nous ne soyons pas conscients de notre rôle à jouer, de la difficulté de la vie, des souffrances à intégrer, mais aussi lucides, désireux de trouver un sens à sa vie, d’avancer, de se trouver « acceptables » ! Au désenchantement, je préfère l’espoir, qui vient parfois immédiatement après la chute !

Redonner l’espoir, redonner confiance, réapprendre à sourire, se relever, s’accepter, se faire plaisir ! Je préfère cela ! Après avoir pris conscience que le bonheur n’existe pas mais que nous pouvons néanmoins accéder à de merveilleux moments de bonheur, après avoir compris que la vie n’est pas faite que de plaisirs, mais aussi de contraintes, d’organisation, mais que nous disposons, si nous le voulons, si nous voulons bien y croire, de grands espaces de liberté, pour apprendre, créer, penser, s’exprimer, nous pouvons, sans doute donner à notre vie des couleurs, résolument plus vives que celles des ombres et des soleils couchants des romantiques, moins grises que le Spleen.

L’harmonie universelle est une illusion, mais tendre à l’harmonie est un devoir inhérent à chacun. Dans « Utopie et désenchantement » ( Gallimard- L’Arpenteur, 2001) Magris affirme que la vie n’a pas de sens mais que la tristesse qui accompagne cette conviction indique qu’il faut en postuler, un, modestement, vigoureusement. Se tenir entre « L’utopie et le désenchantement, inventer ironiquement l’espérance, et c’est ce que la littérature qui se pose souvent par rapport à l’Histoire comme l’autre face de la Lune, laissée dans l’ombre par le cours du monde, nous apprend, celle de Cervantès ou de Péguy. »

Tout ceci s’apprend avec la pratique de la vie, avec l’expérience de l’existence à condition de renoncer pour toujours, avec lucidité, à ce qui peut être qualifié d’impossible, à condition de renoncer au besoin de posséder ou d’être une globalité, de renoncer à l’harmonie complète ou à son illusion.Ce travail de lucidité, permet de se situer entre la déception magistrale et l’émerveillement, et de découvrir que nos imperfections, nos impuretés peuvent être joyeuses, libératrices à l’opposé des fanatismes et des mensonges, et d’accueillir une sorte d’inquiétude acceptée, mais joyeuse, qui permet encore de s’attendrir, d’inventer des histoires, de tomber sous le charme, de resplendir de bonheur, parfois, à certains moments, salvateurs. Pour atteindre cette espérance, pour en finir avec le désenchantement, il convient de se placer lucide, conscient de son rôle, de ses atouts, de ses contraintes, et responsable, avec ironie parfois, avec humour, avec cœur encore, réinventer toujours le monde, avancer, grandir, choisir.

La morale devient une esthétique et réciproquement, et comme aurait dit Baudelaire, naturellement pour fonder l’entreprise de vivre, menue, immense. Quelles sont nombreuses les possibilités d’embellissement du monde et d’émerveillement personnel !

Mais quand plus rien ne vous parle, que vous ne voulez plus entendre personne, que les portes intérieures se referment sur la mélancolie, le désenchantement, une aide, concrète, salvatrice, peut vous permettre de voir le monde plus beau et de vous voir plus beau, plus à votre place au cœur de ce monde, je veux parler bien entendu de l’art-thérapie et plus particulièrement de ce qui nous occupe ici : l’écriture.En redonnant confiance, en permettant de redécouvrir l’émerveillement, en se plaçant comme producteur de sa vie, en y mêlant le Beau, le Bon, le Bien, cet esthétisme et cette morale –personnels- , chacun peut sans doute, voir le monde plus beau. Les personnes marginales sont ou se sont souvent mises à l’écart de la société par désenchantement (attitude de rejet de la société des délinquants, toxicomanes, chômeurs…). JP Klein écrit ( L’art-thérapie, PUF, p. 91) : « Le marginal en difficulté peut ainsi trouver ( dans les ateliers) sa propre voie et sa propre place, s’assumant comme sujet qui se revendique non par rapport à un centre extérieur à lui mais comme le centre de sa propre territorialité. Le conte, la photo, le théâtre, la danse, l’écriture sont ainsi proposés à des zonards, des prisonniers, des habitants des quartiers difficiles. » (autrement dit à des désenchantés). L’écrivain Armand Gatti travaille avec des délinquants et des toxicomanes, chacun devant retrouver sa dignité, élaborer des projets individuels et les mettre en adéquation avec les possibilités institutionnelles.

François Bon, également écrivain, a quand à lui mis en place des ateliers d’écriture dont la pratique tend à se développer considérablement depuis ces dernières années. François Bon est, sans aucun doute, l'un des témoins privilégiés de ce phénomène puisqu'il anime des ateliers d'écriture auprès de publics très divers depuis plus de dix ans - publics en situation extrême, lycéens de banlieues difficiles, Rmistes à la dérive, détenus, étudiants, acteurs de théâtre, enseignants . Le travail de François Bon passe avant tout par la recherche d’une réelle adéquation entre les participants et leurs préoccupations, leur mode de vie, leurs repères, afin de leur permettre de recouvrer une bonne image de soi, de relancer en quelque sorte la machine de la socialisation, mais plus encore, celle de l’émerveillement, de l’acceptation de la beauté, de la bonté :
" Il m'a semblé que j'étais coupé de quelque chose de vivant. Et cela s'est seulement rétabli à partir du moment où j'ai régressé, je veux dire où l'écriture a retrouvé une fonction première, originelle, qui est la profération, la diction. " Peut-être avoir retrouvé cette fonction première en se confrontant au lieu d'une violence radicale, là où tout bascule.François Bon n'est pas tant à la recherche d'un langage, qu'à l'écoute de ce " lieu de violence " chez ceux qui, en errance et en rupture, laissent sourdre une vérité cachée de notre monde, à travers la manière brutale et primordiale qu'ils ont d'agencer les mots. " Découvrir comment, chez ceux-là, ces mots témoignent sans le nommer de ce qui se passe en dehors d'eux ", dit-il à propos du travail qu'il fit à Tours. Il y a animé un stage avec dix acteurs professionnels. Ensemble, ils sont allés aux franges de la ville pour tenter de la nommer ; la parole échangée va révéler les craquements, les failles ou les fractures de personnages apparemment lisses mais absolument désenchantés, comme vidés d’une certaine substance, celle des espoirs promis et de l’espérance toujours possible.
Tout ceci peut être réalisé par la création littéraire dans un camp de concentration, seul face à soi-même, à si peu de soi-même ou face à rien que soi-même, ou dans le cadre d’un atelier d’écriture, pour contrer le désenchantement, pour sortir de l’isolement. Ne plus avoir peur de se trouver « seul en compagnie », ne plus avoir peur de se trouver réellement face à soi… Et dire, se dire vraiment et ré-enchanter sa vie en la reprenant en main !



Membre de la Société Internationale de Psychopathologie de l'Expression et d' Art-Thérapie (S.I.P.E)
Membre de la Fédération Multiculturelle d' Art-thérapie

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Art-thérapeute certifiée - L'art thérapie en mots...

Ajouté le 4 avr. 2015

L’Art-thérapeute est un professionnel qui met ses compétences artistiques avérées et ses connaissances des difficultés psychologiques, non pas au service d’un enseignement artistique, mais de l’expression de personnes présentant des difficultés (psychologiques, physiques ou sociales).

L’Art-thérapeute travaille exclusivement sur indication médicale avec des techniques spécifiques à sa spécialisation artistique.

- Recueillir, analyser, hiérarchiser et synthétiser les demandes de prise en charge sur indication médicale.
- Définir et formuler les objectifs spécifiques et généraux du demandeur afin de mettre en place un plan d'action art-thérapeutique en choisissant le type de médiation artistique.
- Faire une proposition technique claire et présenter le processus détaillé de la prestation et formaliser la contractualisation.
- Etablir les règles du fonctionnement des séances, fixer des buts précis à l’intervention et proposer un dispositif modulable.
- Comparer les différentes productions artistiques en dégageant les progrès de l’expression et les points de blocage.
- Proposer des techniques précises de facilitation pour permettre le dépassement des blocages de l’expression créatrice.
- Intégrer ses interventions au sein d’un projet thérapeutique institutionnel.
- Elaborer et mettre en œuvre les indicateurs, les outils et les procédures d'évaluation.
- Organiser les restitutions de l’intervention et dégager un bilan argumenté et cohérent des observations.
- Connaître précisément les démarches de formation professionnelle continue associée à un engagement dans une dynamique de recherche
- Référer une question à un ou plusieurs courants théoriques et à intégrer des connaissances d’autres champs disciplinaires tels que la psychologie et la psychopathologie clinique.
- S’approprier les différents paradigmes de recherche permettant le choix d’une méthodologie pertinente.

Capacités attestées :
- Pratiquer régulièrement d’une ou plusieurs techniques de médiations créatrices
- Mettre en synergie les observations initiales et l’offre art-thérapeutique personnalisée
- Maîtrise des techniques d’écoute active et compréhension des mécanismes psychologiques
- Mettre en cohérence les signaux révélateurs de trouble et les techniques artistiques proposées.
- Evaluer les compétences créatrices du demandeur.
- Capacités rédactionnelles nécessaires à l’établissement d’un contrat art-thérapeutique rédigé à partir d’un modèle-type.
- Définir les variantes à partir des données initiales.
- Utiliser des grilles d’évaluation comprenant des représentations de productions datées mises en lien avec l’évolution psychologique du demandeur. Traitements statistiques et analyses des données.
- Référer ses interventions professionnelles aux lignes-forces du projet institutionnel et du projet thérapeutique.
- Effectuer des recherches de partenaires professionnels à partir de bases de données locales, régionales et nationales.
- Connaissance des démarches de formation professionnelle continue en art-thérapie associée à un engagement dans une dynamique de recherche. Connaissance des différents paradigmes de recherche.

Secteurs d'activité ou types d'emplois accessibles par le détenteur de ce diplôme, ce titre ou ce certificat

Les Art-thérapeutes travaillent dans divers domaines (social, santé, prévention…etc.).
Ils interviennent, le plus souvent, au sein d'une équipe pluridisciplinaire, en collaboration avec des médecins, des enseignants, des travailleurs sociaux, des infirmiers, et ce, sous la responsabilité exclusive d’un médecin-chef de secteur hospitalier ou d’un médecin attaché à un service privé.
Les principaux employeurs sont : les Centres Hospitaliers Universitaires, les Centres Hospitaliers Spécialisés, les Cliniques psychiatriques ou généralistes, les Instituts Médico-pédagogiques, les Instituts Médico-Educatifs, les Maisons à Caractère Sanitaire et Social (MECS), les Maisons d’Accueil Spécialisé(MAS), les Foyers d’Accueil Médicalisé (FAM), les Centres de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnels (CRRF), les Centres Spécialisés en Médecine Physique et de Réadaptation. Secteur social: enfance, adolescence, personnes âgées, handicapés Secteur Santé Hôpitaux psychiatriques, CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel), hôpitaux de jour Prisons et réinsertion des détenus, Insertion sociale, scolaire et professionnelle - Secteur associatif. Cabinets de groupe paramédicaux.
L’Art-thérapeute peut exercer en libéral, il peut être salarié d'une institution (contractuel ou fonctionnaire), auto-entrepreneur et/ou créer une association Loi 1901.


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L’Art-Thérapie est une approche psychothérapeutique qui met l’accent sur l’expression artistique du patient. C’est à travers cette expression de l’art que les difficultés internes seront exprimées.Il s'agit d'un accompagnement thérapeutique des personnes en difficulté psychologique, physique ou bien sociale, par la réalisation de leur "art" dans quelque domaine que ce soit. A noter qu'il ne faut nullement être artiste pour participer à l'art-thérapie, l'art étant simplement un support à la thérapie.

« L’Art-Thérapie n’exclut pas le langage oral mais offre d’autres voies en rapport avec ce que Michel Ledoux appelle : "Les souvenirs du corps." Il s’agit d’un véritable travail de transformation psychique via le maniement de la matière que j’appelle volontiers en cette circonstance : « L’Amas-Tiers » . C’est bien cette rencontre avec la mise en forme des matériaux vivants qui intervient comme objet médiateur de la relation thérapeutique.Qu’il s’agisse de la matière picturale, de la danse, du chant et de toutes ces activités qui supposent une participation active du corps et de la pensée ; ces objets, ces actes seront considérés comme autant d’objets médiateurs dans la rencontre comme dans la relation aidant-aidé.
Formes, sensations éprouvées deviennent supports à l’échange comme à la mise en représentation des difficultés internes: « L’ Art-Thérapie est utilisée dans tous les domaines qui concernent les difficultés psychologiques qu’elles soient ou non liées à la situation sociale. On peut citer, par exemple : la gérontologie, la psychiatrie, les troubles dépressifs et psychosomatiques…. mais aussi le travail de prévention et plus particulièrement de la violence, car la violence est la conséquence d’un déficit de l’expression. Disons que l’Art-Thérapie doit trouver sa place dans les lieux et au lieu de la souffrance.»

«Qu’il soit peinture, sculpture, poésie ou musique, l’art n’a d’autre objet que d’écarter les symboles pratiquement utiles, les généralités conventionnellement et socialement acceptées, enfin tout ce qui nous masque la réalité, pour nous mettre face à face avec la réalité même . » (Bergson, Le Rire 1899).

Exprimer la conscience, être face à sa réalité, gommer la superficialité, entrer en soi, se révéler à soi, se regarder soi au travers de son œuvre et y voir son esprit, sa conscience, soi, intrinsèquement ; un siècle plus loin, celui qui permettra la réalisation de l’autre à travers une œuvre d’art fera de même, et pensera de même !Grâce à l’étude du récit de vie selon Primo Levi et l’expérience acquise dans les ateliers d’écriture, certains effets positifs de la création littéraire peuvent être dégagés :

- La levée d’inhibition
- La manifestation de résistances inconscientes
- La symbolisation progressive
- Le travail de réécriture
- Le lien entre œuvre créatrice et analyse
- Le travail de visualisation
- Les éprouvés revisités
- La reviviscence de l’événement par les mots.
Aller à la rencontre de soi grâce à ces outils que sont une toile blanche et des couleurs, c’est parcourir un chemin qui mènera non pas du néant, mais de la matière brute, de la diversité de choses désordonnées à l’agencement, à l’arrangement, à la mise en scène, à la mise en œuvre. Nous verrons comment se réalisera l’alchimie qui permettra de faire forme, de composer une œuvre, en toute liberté, en toute quiétude, sans jamais se sentir isolé, mais sans se sentir entravé. Une rencontre avec la matière, en l’occurrence les couleurs, matière que l’on travaille, que l’on étale pour mieux reconstruire, celle qui symbolise, celle qui dit, qui enseigne, qui apprend qui on est, qui permet de comprendre.
La première création passera avant tout par le dépassement de l’effroi, de l’angoisse, celle de la toile, de la feuille blanche, de la masse informe à travailler, à maîtriser pour mieux se l’approprier, lui donner un sens, la rendre porteuse de son histoire. L ’activité créatrice est bien le processus qui apporte une nouveauté à soi-même, mais aussi un étonnement, une surprise, qui transforme en partant d’une expérience globale, soi, la toile et les couleurs.Le but de la rencontre, qu’elle soit duelle ou groupale, dans le cadre de l’atelier, n’est pas – forcément – de créer une œuvre esthétique, mais surtout de toucher la réalité interne de chacun vers une réelle connaissance de soi, un véritable développement personnel, support de changement.
L’œuvre permet de se recentrer sur soi, de trouver un sens, d’en donner, d’accepter d’en voir un, de conférer une identité à l’œuvre ainsi accomplie, aboutie, unie, à cette œuvre qui sera passée de l’amas, de cette chose qui ne veut rien dire, qui ne ressemble à rien, mais qui permet toutes les réalisations et tous les accomplissements, parce que précisément, elle est en devenir.

Partir à l’exploration de soi : c’est ce qu’offre l'atelier en permettant de clarifier la situation, d’appréhender le contenu symbolique et de constater le retentissement de la création sur son existence.

Jean-Pierre Klein dit que « l’art-thérapie qui préconise le débrayage dans l’œuvre,aboutit à des productions dont l’intérêt est justement leur ambiguïté qu’elle respecte, au moins en partie. L’art-thérapie est un masque qu’il en faut pas dévoiler trop précocement et inconsidérément.
[…] Elle réintroduit la spatialité, alors que la personne collait avec sa souffrance et sa pathologie jusqu’à s’y résumer.
Le détour par le support artistique révèle ce que les procédés habituels de la psychothérapie sont parfois impuissants à mettre en évidence. Les productions sont une figuration du mystère car, selon nous, l’art-thérapie ne se déroule pas dans la clarté ( de l’interprétation forcée) qui n’est pas le meilleur chemin vers la lumière. […] La traduction en significations sert de masque à (leur) fascination pour l’art et pour la folie. »
Dans le cadre de cette réflexion, nous allons nous attacher à quelques mots clé énoncés par JP Klein : ambiguïté, spatialité ( ou encore distance) ; détour, figuration du mystère, quatre éléments se rapprochant du masque.
Dans nos sociétés, l’individu vit masqué, masqué le plus souvent à lui-même. Le port de ce masque invisible et neutre, libère de ses expressions, des mimiques signifiantes de sa problématique l’individu qui s’en pare, qui se déguise avec, qui se protège. Mais derrière ce masque, un autre peut tomber, permettant une dynamique d’échanges basés sur la communication entre corps physique et psychique, entre plusieurs intervenants. Porter un masque n’est pas forcément occulter le regard de l’autre, ni se cacher, se dissimuler, mais c’est aussi cultiver le mystère, ne pas révéler immédiatement tous ses atours, oser la distance.
Porter un masque entraîne presque obligatoirement de « tomber le masque ».
Cet accessoire permet de se cacher, de créer une distance mais elle est éphémère, elle ne perdure pas ; le masque doit tomber à un moment ou à un autre.
C’est sa destination secondaire – et sans doute principale- que de tomber. Permettre de se mettre à jour, de révéler, de prendre conscience, d’intégrer.
Quatre phases que le patient va découvrir en art-thérapie.
Sous un masque, on est a priori à l’abri, caché, protégé. Mais ce qui est importe est ce qu’il y a en dessous de ce masque, de ce qui va être révélé par le médiateur choisi par l’art-thérapeute en l’occurrence.
C’est cet arrachage du masque, cette prise de conscience, cette mise en lumière des souffrances qui permettra le rejet, l’expulsion et l’intégration. C’est ce détour qu’évoque JP Klein ( la vérité n’est pas immédiatement accessible, elle est sous le masque ) cette ambiguïté, cette figuration du mystère ( l’art-thérapie n’est pas un test projectif ; le thérapeute ne donne pas de signification de l’œuvre réalisée par le patient), cette spatialité ( la distance prise par le patient avec son œuvre, le rôle du thérapeute, la parole).

En art-thérapie, quelque chose doit tomber, comme le masque, c’est ce qui faisait souffrir, c’est ce que le corps refusait.
Prenons l’exemple d’un dessin ou d’une toute autre production plastique. Sa réalisation va permettre un lien entre ce qui se raconte au moyen du crayon, des couleurs et le patient, ses affects, sa mémoire et sous ce dessin, cette peinture, sous la réalisation de ces œuvres se cache la connaissance de soi, l’aboutissement de ce processus étant bien la prise de conscience, la remontée à la mémoire vive d’un passé enfoui, occulté, « masqué ».
La parole, les larmes vont alors opérer et le patient va expulser, rejeter, ces douleurs ( nous y reviendrons plus loin en évoquant l’art-thérapie et l’ethnopsychiatrie) et inverser le processus, retourner l’énergie.
Cette intégration va permettre une nouvelle orientation.
Autrement dit, la révélation, ce qu’il y a sous le masque, va être confiée à un support, un médiateur, miroir de la situation encore inconsciente.
La mise à distance de la problématique ( la spatialité) s’opérera dans un deuxième temps.
Le retournement, l’inversion, encore appelée transmutation suivra : c’est l’instant magique de la guérison.
La dernière phase étant bien sûr l’intégration, le masque est tombé, le patient se re-connaît.

Le masque, utilisé par l’humain depuis d’ère paléolithique et ce à travers les différentes cultures et les différentes époques, a souvent servit de médiateur avec le monde des dieux et des esprits et donnait à celui qui le portait un pouvoir particulier, lui permettant de transcender son identité quotidienne.
L’art-thérapie permet au patient d’accéder à des sentiments enfouis parce qu’ « elle travaille dans le « mine de rien » en utilisant une stratégie de détour, une ruse qui permet de contourner les résistances au changement » ( JP Klein).

« Le but est de partir, dans le dans le cadre d’un processus créatif, de ses douleurs, de ses violences ; de ses contradictions pour en faire le matériau d’un cheminement personnel. Du pire naît ainsi une construction, une production qui tend vers l’art. » ( JP Klein)

La fonction de l’art-thérapeute consiste à accompagner discrètement le patient, sans jugement, de l’encourage à poursuivre un mouvement, une forme, pousser, avec beaucoup de prudence, comme le souligne JP Klein, vers plus de profondeur, car c’est lorsque la personne lâche prise et quitte la superficialité que la thérapie avance.
On parle de surprises de conscience : «d’un seul coup le sens de leur production s’impose. C’est comme si une évidence longtemps secrète leur sautait aux yeux. » ( JP Klein)

Mais certaines personnes poursuivent leur thérapie sans qu’aucune surprise n’intervienne , et cela ne signifie nullement que la thérapie n’évolue pas. Mais chacun doit toujours pouvoir poursuivre son cheminement à son rythme, sans être brusqué par des révélations qu’il n’est pas prêt à entendre (le rôle du thérapeute doit être d’orienter, de soutenir la réflexion en posant des questions larges). Nous sommes bien ici en présence d’un « masque » : distanciation objective, puis prise de conscience.
Le masque tombe vers et pour une meilleure connaissance de soi, ou une re-connaissance. Le masque fait songer au mystère, à l’étonnement. Et c’est dans le respect du mystère et l’étonnement précisément, qu’apparaîtra une réorganisation des douleurs et des souffrances intérieurs, en se racontant séance après séance.
Tout acte de créativité est aussi un leurre, mais l’art-thérapie permet d’accompagner ce mystère, cette énigme intérieure à travers des œuvres que l’on ne cherchera pas à interpréter immédiatement, mais qui serviront de support, qui se chargeront de sens par la répétition d’un mouvement ou d’une forme.
C’est aussi un moyen de passer de l’état d’objet à celui de sujet.

L’atelier, le cadre de l’art-thérapie, va devenir un lieu entre le patient et le thérapeute. L’atelier, transfert qui permet une demande « masquée » derrière une approche, une technique. Le patient va établir une distance entre lui et son histoire, en racontant une histoire ou en peignant une toile ou encore en dessinant. Des traits, des couleurs, des histoires, de la fiction !
Mais à force de se répéter, la fiction crève les yeux et … le masque tombe !

«Donnez un masque à l’homme, il vous dira la vérité » Oscar Wilde.
Le patient a créé, une œuvre, une danse, une musique, une ébauche, qui ne dure pas, tout comme le masque, éphémère dans sa destination. Ce travail, dont il se séparera, qu’il aura réalisé avec plaisir, va permettre une symbolisation, une redéfinition de son rapport au monde, la création d’une nouvelle mémoire.

L’art du Dr Beuys …

Il est question des œuvres du Dr Beuys et la lecture de ce texte faisant référence à ses œuvres m’a immédiatement plongée dans une réflexion relative à la mise en forme et en place de textes spécifiques écrits dans un but thérapeutique, d’outils à visée thérapeutique donc, , mais j’en parlerai plus loin.
Puisqu’il est question de Beuys, je me suis mise en quête d’informations sur cet artiste et pas seulement artiste.
Joseph BEUYS, peintre allemand, né à Krefeld en 1921 et mort à Düsseldorf en 1986). Selon une légende soigneusement entretenue par l’artiste lui-même sa vie durant, c’est à une expérience traumatique – un accident d’avion survenu en Crimée en 1943, alors qu’il était pilote de la Luftwaffe et un long séjour dans la tribu tatare qui l’a recueilli, que Joseph Beuys doit à la fois le contenu de son engagement artistique – il s’est voulu artiste chaman porteur des vertus cathartiques et thérapeutiques de l’art – et le choix de ses matériaux – le bois, le feutre, la graisse, le soufre, le miel.
Sa philosophie : « chaque homme est un artiste » ( chaque homme est capable d’accomplir la métamorphose sociale que l’art social veut entreprendre puisque chacun est à même de créer, pour que sa métamorphose réussisse chaque homme doit y participer et s’y investir ; ainsi l’homme sera libre car la créativité c’est l’autodétermination et donc la liberté qui permet de prendre conscience de soi et ainsi de s’affirmer pour changer le monde). « L’homme être créatif par excellence doit obligatoirement s’opposer au monde insupportable ». dit –il.

Toute son œuvre s’articule autour d’un thème : l’homme en rupture avec la réalité qui l’entoure et ses réalisations ne sont pas réalistes pui

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