Muriel Cayet

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Exposition personnelle Aletti Palace de Vichy

Ajouté le 9 août 2018

10 au 17 août 2018

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Exposition à Aubigny sur Nère

Ajouté le 9 août 2018

Août et septembre 2018

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Exposition collective à Aubigny Sur Nère (18)

Ajouté le 9 août 2018

Août et septembre 2018

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Poésie au présent permanent - Formules poétiques- Muriel CAYET - juillet 2018

Ajouté le 13 juil. 2018




LANGUE UNIVERSELLE


Une langue bordée de musique

Inspire quarante fois l’air

Et apprend en parfait sujet, mûr et stoïque,

Les mots du soleil à garder solitaires.


Une langue chantée par les fées

Monte jusqu’au ciel pour mieux savourer le repos

On la voit arriver au lever du monde, l’été

A la tenue favorable jusqu’à minuit, sans chaos.


Une langue recueille sur le visage de l’esprit,

Sauve trente âmes de tous les égards

Fidèle, elle sait à merveille traduire le premier soir des amis,

Comme le secret qui accompagne l’amour, sans retard.


Une langue d’espérance et de confiance pour dire,

Le meilleur que l’on recueille telle la vérité qui témoigne d’abord,

A la réplique  en tous points semblable au ciel, à l’estime pour prédire,

Une demande pour un siècle qui se donne au cercle d’or.


***


AUTEUR


Tout auteur a sa source, inédite,

Une échelle pour aller en ville , quelquefois,

La patience de la nature comme mérite,

La marque sur le livre, preuve de ses sentiments et de leur loi.


Tout auteur prend un parti, parfois,

Dans un habit brodé à bon jour il sait raison conter,

La franchise est de taille, revêtue pour toujours, sa foi,

Etre de discipline et de hasard, à savoir à qui se louer.


Tout auteur se remarque de loin,

Sur les routes sauvages de l’écrit, il déambule sans emblèmes,

Dans la traversée des temps, il joue le beau rôle de témoin,

Au rythme des strophes, transmetteur de mémoire à diadème.


Tout auteur ne cesse  de prendre la mer,

 Dans son sillage heureux visité par l’esprit,

Une lumineuse vision de la réalité pour phare, sans calvaire,

La patine du vécu, sa trajectoire, les valeurs de toujours réunies.


***


DE LA CONSCIENCE


L’implicite souvenir de la conscience ne se contente pas de listes,

Il a en bagages ses fournitures, ses logarithmes,

En nombre réel, décimal ou inverse, il existe,

Dans notre champ visuel, il conte son état émotionnel du jour, son biorythme.


L’attention sans équivoque de la conscience s’en remet toujours au carnet bleu,

Celui qui exprime ce que l’on ressent du dedans,

Les idées, les questions, ce qui se pense en soi, yeux dans les yeux,

Quelque chose de bien et de nouveau, en complément.


Le thème principal de la conscience s’en remet à l’enjeu,

Au signal global de son expression, le miroir de l’écoute, l’entendement,

Qui dit je suis heureux que tu sois née, au centre du cercle mystérieux,

Alors écrire pour élargir la pensée, comme le volume de son appartement.


L’adresse en mouvement de la conscience où tout son univers siège,

Réminiscence, réveil, regard, tout est là pour s’enrichir,

Déclenche les détails de l’inspiration, qualifie les pensées, en privilège,

Sur les ressources temporaires, plus sages que le monde, juste pour rire.


Muriel CAYET

Poésie au présent

Juillet 2018



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Poésie au présent permanent - Formules narratives - Muriel CAYET - Mai 2018

Ajouté le 30 mai 2018


COLETTE


Elle révèle les secrets dans un ensemble de qualités, 

Toutes fenêtres ouvertes sur son autobiographie,

Dans la beauté mélodieuse des mots de la créatrice, mots de liberté, 

Ses œuvres inscrites, délibérées, pour scruter longuement sa vie.


Colette-Gabrielle à notre image, faite pour écrire des textes, 

Au mouvement de plume jamais précipité, 

Tout est calme et posé dans sa syntaxe, dans le contexte,

Ses récits deviennent extraordinaires, à l’arrière-plan, sa destinée. 


Elle dit à l’esprit vagabond de peindre les rêves, 

Les cadrans solaires de sa jeunesse au langage dense, 

A la restitution ferme du chemin faisant jusqu’à la tenue d’Eve,

Prenant un ton sérieux loin de la table de chevet, mise en évidence.


Pourquoi réécrire certains passages, quand la respiration se délivre, 

Son expression individuelle mêlée aux audaces, 

Elle écrit un long article sous la chaleur du soleil, de vivre, 

D’un bonheur sans mélange, qui prend son temps, quelque chose de nouveau dans la besace.


En lançant des regards, elle forme des âmes, 

Les jours de beau temps, elle cultive l’art de lire, 

Approuve sa retraite, ses curieux apprentissages, sans blâme,

Son esprit, c’est le lieu où la poésie apparaît, variée, originale, sans médire.


Un fragment de sa mémoire en sa trame caractéristique, 

Arrive jusqu’à moi via cette jolie ligne droite, 

La force magique de la réalité de son monde, sur le bord du sentier, cathartique, 

Je manifeste ma reconnaissance, preuve de cette lumière qui toujours miroite. 


Ecrire le moindre poème dans son universalité, 

Pour nous autres répond à la même intention, 

Un épisode de nouveaux jeux, un peu de joie, des artistes penseurs de vérité, 

Autour des portes un rayon trop vif, du présent plein les poches, à l’unisson. 


Dans une seule de ses compositions, lucides, attentives, 

Elle vous enseigne un alphabet, petite sphère complice, 

Du sentier de sa maison d’enfant au Palais-Royal, elle commande autre chose au monde, inventive,

Presque toujours debout avec cette voix moderne, son secret est connu, jamais factice.


Et nous ? A vivre une réflexion pour nous rendre compte, 

Qu’elle offre au cours de nos lectures, 

Des situations d’exception, des encore premières fois, à accepter le sort, sans honte, 

Elle nous donne rendez-vous sur les fondations du récit, et son architecture. 


***



LE CIEL ET SON SOLEIL


Issu d’une association d’idées, 

L’horizon d’est en ouest accueille la conscience de l’être, 

Une imagination fertile signe son sens premier 

Qu’on attend sagement dans un rêve champêtre. 


Un vrai cercle d’amies – stellaires- depuis la création des hommes, 

Au comble de l’audace, magnétiquement attiré, 

Porté par ses ailes se consacre à la vie, aux arbres, aux pommes, 

Je ne sais rien de lui, que son rire à mi-voix et ses trop secrètes pensées. 


Nul besoin de briller au-dessus de cette ligne, 

Il a une vision différente de la chose, 

Qu’on ne découvre que de l’intérieur, à se brûler aux signes, 

Le silence vivant jusqu’à ses sources chaudes, d’ocre à rose. 


On médite sur ses développements, 

Dans un appel de l’humanité, son sens de la recherche,

On ressent le présent grâce à lui, grâce au ciel, du moment, 

Des yeux de l’esprit, refuge du soleil, merveilleuse découverte de mèche. 


***


CODEX


Un livre dans sa bibliothèque lui donne la parole, 

En cette heure de plus, il se rappelle à son souvenir, instruit par l’expérience, 

A travers le labyrinthe, de manière imprévisible, il donne son obole, 

L’action morale ainsi définie, tout s’exprime par les mots, de l’enfance. 


Comment expliquer en guise de salut, 

Garder le contrôle contre les mystères, 

Codex unique au monde toujours retrouvé, jamais perdu,

Chaque biographie humaine saisie dans cette période nouvelle,  héréditaire. 

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La grande boîte à outils XVIII - Peindre sur tout, peindre surtout, surtout peindre ! Mai 2018

Ajouté le 30 mai 2018








Peindre sur tout, surtout peindre ! 

Muriel CAYET

Mai 2018





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Exposition à l'Orée des Thermes

Ajouté le 9 mai 2018

Jusqu'au 31/07/2018
Exposition personnelle

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Orée des Thermes de Vichy

Ajouté le 9 mai 2018

Exposition personnelle jusqu'au 31/07/2018

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