Ajouté le 29 mai 2017
SEMENT
Méticuleusement, il dessine un bateau, d’un bleu puissant,
Puis prend son crayon noir pour une balade en chapelle, un périple sur un banc, juste pour sentir le vent,
Le bois coloré parle le langage des pierres rouges, une campagne en balançoire, de joyeux sentiments,
Le stylo d’art de jadis joue l’air le plus gai, une atmosphère de rêves magiques, une énigme en enchantement.
Précieusement, il stimule le carnet qui mentionne, une médaille, des boulevards en déplacement,
Un engagement d’un message ancien, une main qui crée l’histoire, un théâtre d’évènements,
De l’intemporalité philosophique, il connaît le message secret, ses questionnements,
La botanique pour communiquer son style, ses bienfaits, ses atours, une source de tous les moments.
Vaillamment, il trace un vecteur estampillé, un sentier mélomane, sa nature nocturne, mécaniquement,
Il ressent le rythme du sentier qui prend le chemin du monastère, pour dire le silence de juin qui réchauffe, scientifiquement
Il enveloppe son geste d’une poésie de bord de mer, Place de la Comédie, un acte qui rêve et pardonne tous les instants,
Ecrivain de contexte, il joue le jeu du chevalet, un trajet visuel essentiel, hymne concentré, en passant.
Immédiatement, dans sa concentration réalisée, il conserve ses priorités : soigner en aventures, cherchant
La mélodie des mots, la revue des clartés, s’inscrire un matin dans l’écho du temps,
Une lettre sur le pupitre, merveilleux lyrisme, chrysalide de fable, rêvant,
La ville de pierres sous le soleil, généalogie des ponts et des blasons, un air joli, brillant.
Heureusement, l’artiste est un kaléidoscope d’éphémère, d’autant et de décidément,
Quelquefois, il peut faire escale, une halte ou une joyeuse aventure, un matin de printemps,
Il part en tournée, à l’aurore, en odyssée, de long en large, choisit sa caravane dans la conscience du temps,
Il montre le chemin des plus belles vacances, le miroir aux ancêtres, des pèlerinages, des croisades, il connaît le centre géographique, de tous les continents.
Tranquillement, l’artiste, en architecte de la mémoire, s’endort au bord d’un petit canal bordé d’arbres, ravissant,
Il se réveille tôt, sentinelle tranquille, en toute simplicité, sous le ciel profond depuis bien longtemps,
L’âme belle, emblématique, joue sa prose de révélations, sa beauté cachée, la splendeur de l’instant,
Et découvre, intemporel, la suite logique du ravissement, l’improvisation magicienne, une correspondance légendaire, sous le vent.
***
UNE PLAGE DE GALETS
Une plage de galets que l’on croit sur parole, sur le ponton, elle s’approche d’un coup d’hier,
Le très grand phare blanc joue avec la maison de bois bleu, dehors, ensoleillés,
Qu’est-ce qui change quand tout est en ordre, personne derrière la verrière ?
Les compas, les boussoles, le soleil sombre toujours dans les nuages, mystifiés !
Une plage de galets, pour rendre service, comme un soulagement,
Une photo sur la véranda, qu’est-ce que cela peut signifier ?
Loin de la ville, du marché, du bric à brac surprenant,
Une bougie pour la tempête, du paradis, absolument, une idée.
Une plage de galets, c’est de l’audace en pierre, des feuillets fraternels, une image de l’infini,
La liberté à mimer, les marches de la mémoire, une nature à découvrir,
Les pages d’un périple, un paradoxe de réalisations, le ressenti d’une rhapsodie,
Des voix en vérité, une sensibilité relative, le secret des souvenirs.
***
ET JE PRESUME …
Et je présume que tout est beaucoup plus clair derrière des volets verts,
La coïncidence raisonne la vérité d’une voie où l’herbe peut pousser,
Ne rien dire, garder le secret pour soi, ou vous en parler, le vent est si fort dans l’air,
Rue de l’Etang, on entend une belle promesse, un complément de maintenant, une voix où le mot peut parler.
Et je présume qu’aujourd’hui a des beautés, du cœur, une demeure d’été,
Un enjeu de feux de hasard, une lumière au fond du labyrinthe,
Un phare quotidien, du sable en saveur, un vent de volonté,
Rue de l’Encrier, on entend les émois, de dimanches les messagers, s’éloigner de toute plainte.
Et je présume qu’en espérant on devient sage, ou vivant,
Le temps des merveilles nous reçoit en son refuge, prêt à aimer,
Le chemin connaît ses nuits, les proverbes des habitués, un souvenir les permettant,
Rue du Passage, on entend les murs alentour, livrant leur volonté.
Et je présume que les pierres et les pavés ne résistent à aucune rivière,
Théâtre serein de la marche à suivre pour un voyage véritable, un jour de jubilation,
L’écho de l’existence protège l’indispensable, heureuses images, loyauté de la mer,
Rue du Monde, voyageurs protégés de tous les surprenants silences, le bonheur pour mission.
Muriel CAYET
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