Ajouté le 29 mai 2017
ALLER
Aller par les chemins, c’est la magie du voyage, des vagues en écume au clair de lune,
Un bateau de pêche aux couleurs vives, pas une maquette, un navire de capitaine !
Aller découvrir une ville la nuit, sans enquête, silence à la une,
Un rocher de quelques heures, un équipage d’oiseaux de mer, un filet, une misaine.
Aller une lampe torche à la main, pour expliquer les falaises et les colères de septembre,
Le plus vite est le mieux, s’aventurer, sans exclusion, à l’aube, sans carnet de bord,
Aller créer des explorations en fauteuil sous les feuilles en parfum, en lumière d’ambre,
A l’horizon, juste la liberté, le pardon et le silence, spontanés ; un détour dehors.
Aller vivre une idylle, universelle, un panorama à l’entrée du port,
Le parquet d’une bastide qui reste ici, la ville au loin, face à l’église,
Aller chercher l’art de vivre, sans pluie sur la vitre, l’espérance au plancher, sans remords,
La maison sur l’île, aucun de vous ne l’emporte ; en hiver, le romantisme est toujours de mise !
Aller passer une belle journée sous des vents mystérieux,
Revenir au pays les mains en coquillages, Cornouailles en sympathie,
Aller par un passage secret, de celui qui a connu l’esprit et ses théories, ouvert les yeux,
Et la démarche numéro un est : créer simplement l’ambiance, clairement, un abri.
***
LE MOUVEMENT
Le mouvement, c’est une incroyable connaissance, des retrouvailles accélérées,
C’est un combat juste, sans paquetage, un jour aventureux, surtout sans fantômes,
Un relevé magnifique pour tourner la page, une collection d’exceptions, acheminée,
C’est une balade en mer sous le ciel gris, un petit port, une route trouvée, un havre que l’on nomme.
Le mouvement, c’est un désert dans la lande, une carte routière, une bonne nouvelle,
Des cabanes de randonnée, de hautes cheminées, une maison blanche,
Une auberge de village, un vivre ici pour parler et dire « je crois », des étincelles,
C’est une action de bibliothèque, une horloge de plage, un destin à déployer, surtout les dimanches !
Le mouvement, c’est un balancier de cités, d’épisodes en étoiles, de frises de front,
Un guide de l’indépendance, un jour, une matinée, les mêmes mots,
Un nom nouveau, la nature des outils, le prélude au pays, des sermons,
C’est un rêve, un rocher rebelle, un sourire de scène, une vague de voiles, des tissus en morceaux.
Le mouvement, pendant que l’on parle, de ce côté,
C’est un soir de la semaine, un espace ouvert, des informations pour jouer sur la colline,
A la réflexion, cela a toujours un lien avec soi, pas la peine de vérifier !
C’est un départ à la nuit, qui prend son temps, un détail en boucle, sans routine.
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Muriel CAYET
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Muriel CAYET
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