Ajouté le 2 mai 2017
UNE TOUJOURS NOUVELLE AVENTURE
L’aventure de l’atelier, c’est un assortiment d’atmosphères, des accessoires de botanique ou de bijouterie,
La complicité de la création, la conception dans la douceur ou dans le défi, la découverte dans le dialogue,
L’effervescence de la fusion, des gammes fédératives, des trouvailles d’orfèvrerie,
Un hymne à l’harmonie, le hasard intemporel, l’imagination érigée en idéal, de l’instant, archéologue,
Le secret de l’atelier, ce sont les jardins des lettres, des lieux en miroir, un monde contre la montre,
Un nuancier océanien, une passerelle sur le panorama, la simultanéité sincère,
Un territoire singulier de thèmes traditionnels, des axes d’ailleurs, un algorithme en bouquet à sa rencontre,
L’encre balnéaire, des couleurs de curiosité, un devenir en correspondance d’imaginaire.
L’ermitage de l’atelier, c’est une entrée en exception, un esprit d’émotions, une grammaire graphique,
L’hommage aux horizons, des histoires à l’heureuse inspiration,
Imprimant in situ les jeux justes, la lumière au levant, la navigation chimérique,
Dans la métamorphose d’un monogramme, le magnétisme de la marée d’un paysage en réalisation.
Le trésor de l’atelier, c’est une palette précieuse de questions au réveil,
Qui suscite les souvenirs de territoires de vibrations, l’unique, le vrai, une scène naturelle,
L’aurore en bleu, la chronologie du calendrier, des cahiers arc en ciel,
Une déclaration du dire, l’esprit de l’heure, l’ici en lumière, personnelle.
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UNE DEFINITION DE LA METAPHORE
Une métaphore, qu’est-ce réellement ? Une résonance recueillie, une image inventée, une folie du geste
Un assemblage de l’âme qui apprend de l’amour et de l’imagination,
Une libre circulation du cerveau, un discours discret, une étude en émotion, la demeure du palimpseste,
Une force fluide dans le mot, une guirlande humaine, l’intuition.
La métaphore a toujours la joie juste, une lumière de lampions, une narration onirique,
Elle s’inscrit dans un paysage de pierres, un pays en quête, une réminiscence à raconter,
Sincère et secrète, elle a la sagesse de sa simplicité, unique
Elle ouvre les tiroirs universels, d’une ville au vent, d’une vague en vérité.
La métaphore est une allusion à aujourd’hui, un art de larguer les amarres, une clé de bravoure,
Elle compose tout en couleurs, elle se distingue dans sa densité, dans ses épisodes en éclats, en figures,
Fataliste, elle a le goût de la gravure, des fresques, de l’harmonie que l’on savoure,
Indiscutablement idéale, individuellement indispensable, comme les sulfures.
La métaphore, c’est le journal de la lumière, le livre du Là, le mémoire des musiques,
L’objet sans ombre, placide et parfaite, elle écrit à la plume,
Rassurante, elle reçoit tout sujet, tout symbole tangible, toute aventure stylistique,
Universelle, elle a tous les visages, traverse le temps et les théories, de la mer, des jours, l’unique écume.
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MEMOIRE
La mémoire a l’art d’apaiser tous les aspects, ardemment,
Elle connaît tous les chapitres, elle a le caractère du ciel,
Un diadème élégant, une éloquence forte, le génie de gré à gré ; vaillamment,
A l’heure hospitalière, elle régit l’histoire, les idées inédites, les libertés nouvelles.
La mémoire a l’art de connaître les mouvements des navires, les partages obligatoires, les palais, les rochers réels,
Un style sur le seuil, le symbole téméraire que voient les vivants,
Une allégorie de l’avenir, l’aléatoire de toute bonne chose, le dedans en création habituelle,
Musicien depuis longtemps, à sa place dans le quartier, simplement.
La mémoire a l’art d’atteindre tous les rivages,
D’écrire les textes de toutes les traversées,
En proie à toutes les vagues, vigoureuses et souples, le sésame de tous les témoignages,
Et regarde comme personne, sans autrefois, la vie tout en humanité.
La mémoire a l’art d’écumer tous les atomes, de tracer tous les axes, de transcender tous les traits,
D’écrire la biographie du bonheur, un commentaire de candide, un discours divin,
Elle connaît le langage mystérieux, les dernières nouvelles de la nuit, la pertinence des questions sur le quai,
Pour trouver un sens au roman, une présence au panthéon, des repères à chaque lendemain.
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AUTREMENT
L’autrement des affirmations, quand apprendre devient béni,
Une boussole balnéaire déferlant en vagues, un château dans le ciel, tellement beau,
Le déplacement des devinettes, un spectacle en trois dimensions, un rocher de silence, hardi
La question quotidienne, c’est un regard particulier, sur la journée, dans le marbre du tableau.
L’autrement des nuages, c’est une légende joyeuse au-dessus des têtes ; des esprits,
Une lanterne de métaphore, une histoire globale en épanouissement,
Des éléments de traversée, des habitudes de frénésie,
Une lunaison nécessaire, une précaution humaine, fidèle, particulièrement.
L’autrement des éléments, c’est un alter ego en altitude, un chemin principal au-dessus de l’horizon,
Une source thématique, une période ouverte pour tout œil qui rend hommage,
Des couleurs clairement combinées, directement sorties du dictionnaire, des mots à la jonction,
Des impressions de lumière datant de l’humble grammaire, symbiose en héritage.
L’autrement des symboles, c’est un séjour au pied de la source, une combinaison hermétique de l’imaginaire,
Une lisibilité heureuse et humble, aux ramifications subtiles, à l’architecture exacte,
A la dédicace légendaire, un lever lointain, naturellement moderne, un silence de décembre ; le mystère,
Semblable à son projet, sans quête du pourquoi, l’exactitude et sa force, la nature dans ses actes.
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Muriel CAYET
Poésie
Mai 2017
Une philosophie du présent