Ajouté le 24 févr. 2017
INTROSPECTION
Franchir le seuil des capacités, les originaux des messages,
Construire un coffre sur mesure, installer au-dessus un beau vitrail,
Accepter un certain penchant pour la terre et ses métamorphoses d’usage,
Jouer les experts avec le même enthousiasme pour son travail.
Avoir toujours des minutes d’avance sur soi,
Etre le seul à affronter le cercle polaire,
Y voir pousser les graines séculaires avec émoi,
Et savourer le silence discret et exquis du cristal de lumière.
Retrouver son esprit aiguisé à l’ancienne
Réchauffé dans la tradition de tous les feux de cheminée
Des timbres de grande valeur sur une table, bohémienne
Un relevé de mise en scène plus que surprenant, illisible, renversé.
Remercier le ciel pour ce qu’il a d’intéressant
Sa collection d’atomes, un bon moyen de collaboration.
Raccompagner la journée, de rires joyeux, multifacettes, dans un voyage cohérent
Ecrire à la nuit, sa correspondance étrange, jeu d’analyste des émotions.
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LE LIEN INTEMPOREL
Le lien intemporel se construit de rencontres,
Toujours du même bleu, basé sur le même nombre énigmatique,
Impossible d’accès aux faux amis, aux fossiles, aux coureurs contre la montre
Sous les lumières de la ville, il promet tous les tours d’alambic.
Le lien intemporel nous saisit un soir de novembre, pas vrai ?
Méticuleusement, il analyse les données, parfois il fait penser,
A un réverbère, une exposition de bijoux, une solution en pleine nuit, en astucieux essai
Instructif point de vue, sans limite, sous la neige, régénéré.
Le lien intemporel sait rester en contact
Sa réflexion est intense, la recherche toujours en séquences, les documents judicieux,
Il lui faut du temps pour dire ce qu’il pense, en prisme précieux, avec tact
Classer un paquet de lettres ou les jeter dans le feu.
Le lien intemporel doit toujours faire mieux,
Pas à la première personne, à l’évidence,
Ce que l’on attend de lui ? Il ne peut rien nous dire, juste rêver silencieux,
Et marcher jusqu’à disparaître de la vue, passer le coin de la rue, en cadence.
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VERBES EN Dé
Développer une bonne astuce, en raconter la tolérance, faire fonctionner les nouveaux départs,
Parler via la pierre de Rosette de ce sens caché qui ressemble à un destin,
Dessiner, c’est fascinant, une stimulation, une ambiance comme un grand tableau, un mur d’art,
Au rythme des caractères d’un message, faire le choix d’une passion, un matin.
Découvrir les paradoxes des origines, appliquer cette philosophie offerte,
Un spécimen archéologique sous toutes ses formes, une présence d’apaisement,
Définir une excellente question, théâtrale, précieuse, ouverte,
Le temps partagé de l’être-là donne des réponses, des sourires aimants.
Déchiffrer les examens d’informations, par la ruse,
Les liens puissants de la compréhension, tenir compagnie à la communauté, sans discipline
Délester une logique mathématique, faire réfléchir le monde, pour qu’il s’amuse,
Et lui dire : « Vous avez de l’instinct, vous savez, vous êtes unique, dans cette vitrine.
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VOYAGE
Le voyage familiarise au magnifique, à la conversion de son unique entourage,
Quand, où, comment ? Il entame une conversation passionnée sur un pont confortable, aventureux,
Pour communiquer, il crée l’ambiance, bien prompt, joue toutes ses notes au courage,
Une architecture éphémère, les détails d’une vie, un maillage prudent et mystérieux.
Le voyage prend place naturellement dans un extraordinaire musée,
Des fragments d’outils à donner aux enfants, homologues de chercheurs en maison,
Ce n’est pas un mythe, c’est par choix qu’il crée des ressources loin des théories usées,
Il donne envie de se poser, même des questions, matière à écrire, éphémère collection.
Le voyage apporte de la lumière aux regards,
Un sens à transmettre, un lieu hors du temps, une élégance d’esprit,
Un fil conducteur de modernité, perplexe vagabondage au-dessus de la limite du phare
Un bel ensemble qui sait ouvrir la perception, pour contempler les environs, à sa merci.
Le voyage croit savoir ce que l’on pense, à l’opéra il sait donner du caractère, de la ponctuation
Une édification peu probable, un code traditionnel, une promenade symbolique,
Sur la scène, il envisage la possibilité d’un enregistrement, d’une édification
Ce n’est pas un secret, il fait toujours au mieux, avec le grand mystère, chronologique.
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ORGANISEUR
Organiser les idées au sein de la grande papeterie,
De tous les outils mis à sa disposition, assis à la même table
Dorénavant, une cachette bien pratique, un plan avéré, un style épuré, une théorie
Qu’en savez-vous ? Quel est le sens ? Attendre les nouveaux équipements ? Etre capable ?
Organiser les rendez-vous, des plannings dans toutes les directions,
Les points importants, atteindre un rocher, épingler sur un grand mur,
Patience et vertu, une excellente idée, des centres de réflexion,
Tout se prépare, on feuillette son intention, un trésor de créativité, sous son armure.
Organiser les adresses et les trouvailles, structurer l’espace d’inspiration
Créant quelque chose de nouveau, un décor pacifique dans le graphique,
Un détour de vie numérique, un ébahissement de concepts oubliés, une innovation,
Regarder réellement ce nouvel écrin, ces rubans fantastiques.
Organiser les lettres et les mots, les couleurs, les procédures,
Tracer le pont sur les airs, sur les marches, sur les villes,
De toute évidence, de l’imagination connaître la structure,
Et de la félicité, les raisons, le savoir-faire, la clémence tranquille.
Organiser ses expériences et ses interrogations, rassembler ses idées,
Mais voilà une étiquette qui offre son impression,
Un matin sous le soleil, on réfléchit, on partage d’une terrasse panoramique, un carnet,
Une idée derrière la tête, un secret de l’atmosphère, une respiration.
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L’ATELIER DU DOMAINE
L’atelier du domaine a sa propre identité
Il part le matin en reconnaissance entre performance et méditation,
Autour de soi, la lumière qui filtre de la fenêtre, la charité,
Un pâturage verdoyant, les couleurs claires, les objets d’antan, parsemés.
L’atelier du domaine est un univers sans frontières
Une référence architecturale, une âme de la maison, des termes poétiques
Un coup de théâtre, une fontaine de jouvence, une croissance en miniature, d’hier
Un conte de fées d’où jaillit des notes de couleurs, le monde de demain, chimérique.
L’atelier du domaine sait fêter le printemps,
Un prélude insistant, une évidence bohème, une coordination d’idées fortes,
Une expérience inédite du lointain, mille talents du territoire vaste et sauvage, d’antan
La pièce phare, c’est l’éclat de lumière des contrées lointaines, un avenir radieux, une déduction, une escorte.
L’atelier du domaine, c’est l’ode à la rêverie
Loin de la routine, une mine d’or, une zone bleue
Il voit surgir la fibre artistique, des arabesques quotidiennes, une nouvelle vie,
Sans trop de difficultés, il écrit les articles récents, avec exigence, son enjeu.
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PASSEUR
Pour passer du songe à la réalité,
On a la trajectoire de bonne humeur,
Les principes de déduction à dénouer
Le travail en cours, une incertitude, un bon endroit ensorceleur.
Pour passer du phrasé à la philosophie,
On a la métaphore qui touche
Le calme de la tolérance que l’instant choisit,
L’océan, source de guérison, un chapitre qui fait mouche.
Pour passer de la vue à la vision
On a la typographie, un classement, une ambiance féérique
Un bleu de la vie, un sol jonché de feuilles, l’énergie solaire, sa réalisation.
Ses recherches littéraires, le métal et la pierre, un médaillon unique.
Pour passer des années au temps
On a plusieurs niveaux décrivant un monde étrange
Un carnet d’inspiration, un dégradé en tons profonds, l’esprit du moment
La sérénité, une rencontre légendaire, un coup de couleurs des anges.
Pour passer de l’entrée du paraitre au départ,
On a la prédilection, les jeux de contraste, la lumière du jour,
La mécanique du lien, la part qui transmet l’art
Un secret bien gardé, un atout incontesté, au courant de tout, toujours.
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Muriel CAYET – Février 2017 - Poésie au présent permanent
Photographie du présent - Muriel CAYET - Février 2017