« Peindre éternise, disent le peintre et la peinture ! » L’être : la présence dans un regard émerveillé, avec un penchant pour les horizons. A travers sa vision tournée vers l’extérieur, prodigieusement libre, le peintre pointe cette symbiose vers tous les endroits. Révéler une personnalité, découvrir soi et ses rêves, courageux et solitaire, fibre artistique mise en scène, de bric et de broc. Une bizarrerie essentielle qui bouscule le secret des boîtes, petit miracle entre les détours de la1
« Peindre éternise, disent le peintre et la peinture ! »
L’être : la présence dans un regard émerveillé, avec un penchant pour les horizons.
A travers sa vision tournée vers l’extérieur, prodigieusement libre, le peintre pointe cette symbiose vers tous les endroits. Révéler une personnalité, découvrir soi et ses rêves, courageux et solitaire, fibre artistique mise en scène, de bric et de broc.
Une bizarrerie essentielle qui bouscule le secret des boîtes, petit miracle entre les détours de la mémoire et ce qui se joue dans les contenus documentés.
Une idée utopique : dire la vérité et en valider largement les thèses.
Découvrir encore une autre voie, non sans arguments limpides, un trait d’union très incarné dans ce monde de rivages inconnus. A jamais nécessaires, singulières matières à histoires, en pertinence des vies que l’on a traversées. La légitimité habituellement réfugiée dans la part de nuit trouve son écho dans l’azur, dans un désir intense de vivre sa vie et en faire le résumé d’une écriture fine et soignée.
Une mission nous est confiée, un engagement au-delà de la séquence d’ouverture, source au contact des destins.
Puis le peintre prend de la hauteur avec cette conscience d’une nouvelle ère, avec ses mots consolateurs sans figure tutélaire. Témoin de son mythe, de ses jeux de couleurs, de la réforme intellectuelle dans une vie antérieure, il partage une bonne nouvelle, un engouement : le pouvoir de trouver la clé.
Une énigme chaleureusement accueillie par un coup de chance : la qualité des images, un récit sidérant qui écrit son avenir pour devenir jeune, le charme certain d’un voyage sans retour, le nouveau jour d’un chemin libérateur : l’humanisme en peinture, voilà de quoi éclairer ce que l’on a gardé en mémoire : la haute vocation dans l’alternance du jeu des miroirs.
Le coup de maitre attise la chronologie des faits et l’élégance des chapitres : précieux sésame pour le paradis.
Le peintre dit : « Venez chez moi qu’on se retrouve avec franchise et frontalité. Ma référence à moi : jouer pour la toujours première fois, l’œil brillant, le salut du cosmos, la promesse du mystérieux visage intérieur, l’avènement du sublime. »
Dans une nuit de fête bousculant le cours du temps, l’art du peintre repose sur la surprise, c’est l’avenir de la planète qu’il a perçu en créant. Cette fascination en substance demande beaucoup d’attention quand elle finit par advenir. Au premier plan cette volonté du monde n’admet aucune fausse note, elle tient sa ligne jusqu’au bout, de l’initiation à l’optimisme joyeux, une nostalgie amusée qui s’écrit dans un roman philosophique du destin.
La peinture, dans le miroir qu’elle offre, raconte le récit du chemin parcouru avec son alter ego indispensable, son peintre au zénith de l’élégance poétique, et elle nous dit : « C’est décidé : je reste ! »
Muriel CAYET
Avril 2022