UN INFINI A IMAGINER Acryliques sur toile et collages A fréquenter les livres, à voir, à lire, avoir à dire, On apprend à résoudre dans les pensées des auteurs, Mettre de l’envie à cultiver un rythme régulier, Échanger des propos pour repousser les frontières. A fréquenter la curiosité, les nouveautés des consignes, des rencontres en tentatives, On apprend à identifier son univers, le canevas de son destin, Un schéma qui s’impose, se distend, se tord, Pour rebondir plus humain en d’autr1
UN INFINI A IMAGINER
Acryliques sur toile et collages
A fréquenter les livres, à voir, à lire, avoir à dire,
On apprend à résoudre dans les pensées des auteurs,
Mettre de l’envie à cultiver un rythme régulier,
Échanger des propos pour repousser les frontières.
A fréquenter la curiosité, les nouveautés des consignes, des rencontres en tentatives,
On apprend à identifier son univers, le canevas de son destin,
Un schéma qui s’impose, se distend, se tord,
Pour rebondir plus humain en d’autres versions, avec doutes mais sans luttes.
A fréquenter la joie non jugeante, germante,
On apprend à se tenir droit en plénitude, accueillant,
Dans la lucidité d’un recueillement, dans la clarté de sa recherche,
Au hasard des échos entendus.
A fréquenter longuement son sujet : l’imaginaire,
On apprend à lui faire de la place et le laisser s’imposer,
Pour le faire parler, le faire dire, partager son point de vue,
Et tenir la longueur dans une vraisemblable aréalité.
A fréquenter les vivants, les reconnaître trop ou pas assez,
On apprend à respirer et tous les secrets à transmuter,
Une proximité de l’ailleurs, une surprise à ménager,
Pour partager l’art de l’énigme, les coups au cœur des syntaxes.
A fréquenter l’inoubliable, sans refoulement, compréhensifs,
On apprend en responsables, les émotions, les identifications,
Attachantes, nuancées, intimes, pour mieux dire les choses,
Rendre présent le labyrinthe en ses basculements.
A fréquenter toutes ces voix dans le chant des profondeurs,
On apprend à rencontrer l’humain et le sens de ces expérimentations.
Pour jouer avec esprit, pour accueillir au rythme de maintenant,
La voie unique de la conscience : la vie.